
- « La patience de l’immortelle » de Michèle Pedinialli (Jean-Yves)
1. « La cadette de mes soucis » de Marjolaine Solaro (Marie-Julie)
Un roman sur les secrets de famille, sur les liens qui unissent les générations passées, présentes et futures. Quand Églantine se retrouve malgré elle hospitalisée pour une grossesse à risque, elle est loin d’imaginer ce qu’elle va découvrir sur sa famille, et donc sur elle-même. Elle va devoir puiser dans ses ressources pour affronter le destin qui frappe les cadettes depuis plusieurs générations. L’alternance des époques permet d’avancer dans l’histoire de cette famille plus vite que notre héroïne et donne encore plus envie de savoir ce qui va se dérouler dans le présent. J’avais très envie de connaître la fin, même si je m’en doutais un peu.
2. « Orgueil Préjugés & Sorcellerie » de Mélinda Taub (Stéphanie)
Un roman « envoûtant » tout en gardant le romantisme de Jane Austen, cela me donne presque l’envie de le relire.
2. « Apprendre si par bonheur » de Becky Chambers (Jean-Yves)
2. « Escape challenge« , Lina Parker (Amandine)
3 . Ilaria Tuti, (Corinne)
C’est 4 polars italiens que j’ai lus de l’auteur, après l’avoir découverte en lisant Fleurs de roche, un superbe roman.
Il s’agit de « Sur le toit de l’enfer », « La nymphe endormie », « A la lumière de la nuit » et « Fille de cendre ».
Dans ces polars, nous suivons la commissaire Teresa Battaglia et son jeune inspecteur Massimo Marini. Ce tandem mal assorti est très attachant car ces deux être n’auraient jamais dû se côtoyer et s’entendre, mais au fil des livres, Massimo sera comme un fils pour Teresa qui ne peut plus se passer de lui et sous ses airs bougons d’ours mal léché, elle sera une épaule bienveillante et une commissaire brillante pour lui apprendre le métier. Ils seront inséparables tout au long des enquêtes plus sordides les unes que les autres et le personnage du commissaire très atypique est malgré tout attachant.
3. « Sur le toit de l’enfer » de Ilaria Tuti (Jean-Yves)
4. « Lebensborn » d’Isabelle Maroger (Marie-Julie)
Une BD qui nous parle des origines, des secrets, de la guerre, de la transmission, de la famille. A travers les pages, nous découvrons l’histoire de l’autrice, au plutôt l’histoire de sa mère vue par ses yeux. On y (re)découvre le système mis en place par Hitler et Himmler pour créer des enfants du race pure. Ça (re)fait froid dans le dos, surtout en ce moment …
4. « Le génie de la forêt« , Francis Hallé (Jean-Yves)
5. « Les Extraordinaires » de Julien sandrel (Marie-Julie)
Un roman que j’ai dévoré… en audio ! Les personnages m’ont tour à tour embarquée dans cette histoire de volonté, de défi, d’amitié et d’amour. Les personnages sont hauts en couleur, uniques, vrais. La trame est très bien travaillée et documentée (j’ai appris pas mal de choses !). Je me suis laissée prendre par l’enchaînement de l’intrigue très vite. J’ai trouvé l’alternance du ton mêlant humour, peine, suspence très captivante.
6. « Sarà perché ti amo » de Serena Giuliano (Marie-Julie)
Un roman qui donne envie de partir en vacances en Italie. Un roman qui donne envie de rencontrer du monde. Un roman qui donne envie de prendre du temps pour soi. Un roman qui donne envie de s’aimer. Bref, encore un très beau roman de Serena Giuliano. J’ai aimé les personnages, les lieux, les histoires. J’ai aimé cette amitié, ce soutien entre ces 2 femmes. J’ai aimé l’ambiance italienne. Et j’ai aimé le découvrir en audio avec la voix de l’autrice, l’accent qui chante.
7. « Tout le bleu du ciel« , Mélissa Da Costa (Jean-Yves)
10. « Celui qui a vu la forêt grandir » de Lina Nordquist (Corinne)
La couverture de ce livre est bien bleue et de plusieurs tons de bleu même, lui conférant une atmosphère assez troublante, voire ténébreuse. C’est d’ailleurs le ressenti que j’ai eu au cours de la lecture. L’action se déroule au début du 19e siècle et les chapitres ont pour titre alternativement Unni et Kara. C’est au travers de ces 2 femmes que l’on suit la vie d’Unni qui a fuit la Norvège avec un bébé et un compagnon et Kara qui vit dans une ferme avec sa belle-famille. Leurs deux récits de vie sont mêlés et même si l’ambiance est souvent oppressante de part les drames vécus et une nature sauvage dangereuse, le récit tient en haleine jusqu’au bout et le final est surprenant. On vit au rythme d’une vie très austère où la famine fait rage, où les femmes sont d’un courage inouï et où l’amour permet de survivre.
10. « Désenchantées« , Marie Vareille (Léa)
J’ai beaucoup aimé cette lecture rythmée. Un moment divertissant très agréable.
11. « My bad Roméo« , de Lina Hope (Amandine)
11. « Madelaine avant l’aube« , de Sandrine Collette (Corinne)
Contrairement à tous les livres de cet auteur, il ne s’agit pas d’un polar. Nous sommes dans un univers paysan très très pauvre où la famine fait rage et où la mort est omniprésente tant les conditions de vie de cette ruralité sont difficiles pour les adultes et surtout les enfants. Ces derniers travaillent la terre par des froids rigoureux et nous vivons au rythme de 3 familles habitant un tout petit hameau, les Montées.
Madelaine, une enfant sortie des forêts, une « fille de faim » y sera recueillie et par son courage, son audace, sa détermination, bousculera l’ordre des choses et modifiera les destins de chacun ainsi que le sien.
Ce n’est pas mon livre préféré de l’auteur, mais malgré tout, son style s’y retrouve par les phrases très courtes, presque haletantes, l’intemporalité et l’imprécision du lieu qui lui sont propres. De plus, elle a su distiller une drôle de surprise jusqu’aux 3/4 du livre qui m’a laissée pantoise, avec le personnage de Brat !
11. « La drôle de vie de Zelda Zonk » de Laurence Peyrin (Marie-Julie)
Après un grave accident de voiture, Hanna voit sa vie chamboulée aussi bien physiquement que psychologiquement. Pendant son séjour à l’hopital, elle va se lier d’amitié avec sa mystérieuse voisine de chambre d’hôpital Mme Zelda Zonk. Et cette nouvelle amitié va l’entraîner à se poser des questions sur sa vie. Ce roman nous parle de femmes, de questionnements, d’amour. Ce roman est beau et perturbant à la fois. J’ai pris le temps de le lire pour pouvoir m’imprégner de son univers, de son écriture et je ne le regrette pas.
14. « Stöld » d’Ann-Helèn Laestadius (Corinne)
Nous découvrons avec ce livre la culture sami, peuple éleveur de rennes au nord du cercle polaire. L’auteur est elle-même d’origine sami, ce qui appuie les faits rapportés et notamment la haine des suédois envers ce peuple qu’il appelle péjorativement les lapons.
Elsa, neuf ans, est une fille d’éleveurs de rennes et est témoin un jour du massacre de son faon préféré par un voisin suédois, qui la menace si elle le dénonce.
Dix ans plus tard, elle est personnellement attaquée et mettra tout en œuvre pour que les coupables soient punis, même si son peuple ne la soutient pas. Les samis sont toujours harcelés, leurs rennes tués et torturés, sans que la police intervienne. Pour la police il y a simplement « vol » (stöld) et non massacre de rennes. A travers cette jeune femme, nous vivons au rythme de ce peuple, de ses difficultés pour survivre face à la diminution de leur troupeau, à la haine et discrimination raciste dont ils sont sujets.
14.« Hanna » de Laurence Peyrin (Marie-Julie)
Ce roman est la suite de « La drôle de vie de Zelda Zonk ». J’ai adoré retrouver Hanna, ses doutes, ses certitudes, ses envies, ses promesses. On l’a retrouve à New York avec son mari et sa petite fille, avec de nouveaux projets. Mais aussi avec sa peine d’avoir quitté l’Irlande et … Lui, qu’elle n’arrive pas à oublier. Laurence Peyrin parvient une nouvelle fois à nous entraîner dans le tourbillon d’émotions de ses personnages. C’est bien écrit, ça sonne vrai et juste.
Pour moi, ce roman est une réussite.
17. « Brooklyn » de Colm Toibin (Corinne)
Ce roman de 2009 a été adapté très fidèlement au cinéma en 2015.
Nous sommes dans les années 50 en Irlande et le travail fait défaut à nombre de jeunes femmes notamment. Grâce à un prêtre, Eilis va partir à Brooklyn où elle trouvera une place de vendeuse et continuera ses études de comptable. Nombreux sont les Irlandais qui travaillent, se retrouvent pour prier et pour danser à Brooklyn. Bien que ne faisant pas partie de cette communauté, un jeune italien sera son ami puis son mari. Mais un événement tragique la contraint à rentrer au pays et sa vie « d’avant » va refaire surface. Elle ne sait plus alors qui elle est, à quel pays elle appartient désormais, l’Irlande ou l’Amérique et choisir entre l’un et l’autre, sa famille de naissance ou sa nouvelle famille fondée est un déchirement.
19. » L’homme semence » de Violette Ailhaud et « L’enfant don » de Jean Darot (Corinne)
J’ai regroupé ces deux ouvrages car l’un fait 42 pages et l’autre 68, mais pas que pour cette raison, puisqu’en fait c’est le même auteur, Jean Darot qui les a écrits. Pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est Jean Darot lui-même qui l’avait révélé lors d’une soirée signature à notre chère Librairie. Quelle stupéfaction !
« L’homme semence » se situe en Provence au 19ème siècle et relate la vie des femmes d’un hameau en manque d’hommes partis au combat. Elles se font le serment de toutes porter un enfant de l’homme qui un jour, viendrait au village, afin que la vie continue.
« L’enfant don » est encore une histoire de ventre fécondé, d’une femme forte et détentrice du pouvoir d’être celle qui gère la maison car l’aînée. Elle fera le don réfléchi d’un enfant conçu pour un couple stérile nouvellement arrivé dans le hameau rural des Pyrénées.
20. « The Pumpkin Spice Café » de Laurie Gilmore (Marie-Julie) – Ce titre n’existe en français qu’en format numérique.
Une histoire qui se lit bien, mais qui pour moi manque cruellement d’originalité. J’ai eu l’impression de relire la série du café du bonheur de Lucy Diamond, Un café dans une petite ville. Une jeune femme qui n’est pas du métier et qui veut se reconstruire. Un beau mec un peu spécial. Des gâteaux. Et voilà. Mais le tout avec moins de style. Donc je ne recommande pas cette lecture.
21. « L’île aux arbres disparus », de Elif Shafak (Corinne)
Ce livre a fait partie des livres choisis par ma libraire dans le cadre de mon abonnement. Il s’agit d’un livre qui se passe à Chypre et à Londres et on y apprend l’histoire de Chypre dont j’ignorais tout. On y découvre l’histoire d’un amour interdit entre un grec chrétien et une turque musulmane dans les années 70 et la souffrance de ce peuple déchiré, partagé, violenté où la haine a fait rage.
Des chapitres entrecoupent le récit et sont narrés par un figuier, figure d’espérance et de stabilité dans le pays et dans l’histoire de Kostas, passionné de botanique.
Il y a de la poésie dans cette lecture, de l’Histoire, de l’amour et de l’espoir.
22. « Petit pays », de Gaël Faye (Stéphanie)
L’insouciance infantile, vite rattrapé par la dure réalité des atrocités de la guerre du Rwanda/Burundi. Très beau livre.
22. « Jacaranda » de Gaël Faye (Léa)
Gros coup de cœur, énormément d’émotion durant l’écoute (livre audio lu par l’auteur ❤️) de ce roman traitant du génocide au Rwanda.
26. « Madelaine avant l’aube » de Sandrine Collette (Léa)
Je n’ai pas vraiment aimé ce roman, je n’ai pas réussi à être immergée dans l’histoire…
31. « Mémoires de la forêt Tome 2 : Les carnets de Cornélius Renard » (Stéphanie)
J’avais adorée le tome 1 et le second ne m’a pas déçu, une histoire d’amour/amitié magnifique, avec de superbes illustrations on ne peut qu’AIMER.
33 . « Pêches glacées », de Espido Freire (Corinne)
Ce livre se situe en l’Espagne sur 3 générations et nous entraîne sur des histoires familiales qui concernent plusieurs Elsa.
Ce prénom nous perd un peu au fil des pages car il est celui d’une tante disparue, puis celui de 2 de ses nièces, la grande et la petite. Leur destin va être mêlé malgré elles, avec pour menaces de mort les agissements de l’Ordre du Graal.
38. « Comment cuire un ours » de Mikael Niemi (Corinne)
Ce livre que l’on m’a offert m’a plu de par son titre original. Je m’attendais à une lecture amusante mais il n’en est rien.
On est plongés dans le grand nord suédois fin 19ème, dans l’univers assez véridique de Lars Levi Laestadius, pasteur aux origines samis qui excelle par ses talents de botaniste et essaie de convertir ses paroissiens tout en combattant l’athéisme et l’alcoolisme.
Des crimes de jeunes filles vont être imputés à un ours par le duo des autorités locales : le commissaire, ivrogne et incompétent et son acolyte, garde champêtre.
Ces enquêtes bâclées vont conduire le pasteur, assisté du jeune Jussi, jeune orphelin sami qu’il a recueilli, à enquêter et trouver des preuves concrètes pour élucider de façon juste les crimes. Et grâce aux indices issus de la botanique et des déductions très réfléchies, il contrera les conclusions des autorités.
42. « Suite inoubliable » d’Akira Mizubayashi (Corinne)
Ce roman fait suite à Ame brisée et Reine de cœur, écrits par un auteur japonais vivant alternativement en France et au Japon.
Ces deux pays sont omniprésents dans ses livres, de même que la musique interprétée par des musiciens professionnels avec comme instrument un violon ou un violoncelle, ou l’univers des luthiers.
On fait également des allers-retours entre les époques de guerre et de paix au travers des instruments et des musiciens qui les animent, porteurs d’espoir et d’union des générations entre ces deux pays.
(Ce roman paraîtra en format de poche en avril 2025)
45. « La Sorcière Écarlate » de Laurie Lico Albanese (Stéphanie)
Roman relatant la traque des femmes pour leurs différences, leurs magies, leurs dons ( pour se livre le don de synesthésie). Le tout sublimer par une belle histoire d’amour ♥️.
45. « Un animal sauvage » de Joël Dicker (Léa)
J’adore définitivement cet auteur. J’ai dévoré ce roman. Joel Dicker réussit à chaque fois à m’embarquer immédiatement dans ses histoires.
45. « Oh my god : j’ai entendu une rumeur » de Lia Rose (Amandine)
46. « La femme de ménage voit tout« , Freida Mcfadden (Jean-Yves)
46. « La maison aux sortilèges » d’Emilia Hart (Corinne)
On pourrait dire qu’il y a 3 personnages féminins en un dans ce livre, mais nous découvrons bien une femme à chaque chapitre.
L’histoire entière est une histoire de femmes, de sororité, de maltraitance faite aux femmes sur plusieurs siècles, de domination masculine, mais aussi de combativité exemplaire, d’unisson avec la nature et de sorcellerie ou pouvoirs.
On traverse l’histoire d’Altha dans les années 1600, de Violet dans les années 1940 et de Kate dans les années 2000. Elles ont toutes un lien qui les relie. Par ailleurs, la nature, les animaux, notamment les corneilles sont omniprésents et ont une grande influence sur elles et leur destin.
Donc le personnage principal n’est pas une femme mais trois femmes fortes, qui ont souffert et se sont relevées la tête haute.
48. » Bienvenue à la Librairie Hyuman » de Hwang Bo-Reum (Stéphanie)
Un roman qui vous plonge dans une librairie, où l’on se sent vite comme une habituée des lieux. » Un village sans librairie ne mérite pas le nom de village. Il sait très bien qu’il ne peut pas tromper son âme en se qualifiant de village. Neil Gaiman. Et c’est tellement vrai merci à nos supers libraires 🥰 d’être dans notre petit village 😉.
Coucou. Comment pouvons-nous vous communiquer nos lectures ?
Bonjour Léa !
Vous pouvez nous envoyer vos lecture par le site, par email, messenger… comme vous préférez 🙂
de notre côté on rajoute vos lecture (et votre avis si vous rajoutez un petit commentaire) sous le défi pour que tout le monde en profite !
Et est-ce qu’un livre peut cocher plusieurs cases ou est-ce mieux un par case ?
On essaie de mettre un livre par case, mais on s’adapte 😉
Bonjour , celui avec une couverture rose n° 45.
OMG j’ai entendu une rumeur de Lia Rose