Une belle proposition des éditions du Seuil pour donner du souffle et de la diversité à ses lectures ! Nul besoin de tout lire, de se mettre la pression, chacune et chacun est libre d’y piocher à l’envie comme de s’y tenir rigoureusement. Seul.e, en duo, en trio ou en équipe, tout est possible.
Envoyez-nous un petit mot sur vos lectures (titre, auteur/autrice et votre ressenti si vous en avez envie) et on complètera les numéros au fur et à mesure avec les prénoms correspondants…
D’ici peu, nous aurons toutes et tous des tas d’idées lecture pour entretenir le niveau de nos piles à lire !
- 1. « Le temps des sorcières », Alix E. Harrow (Estelle)
1. « Le chant de la rivière« , Wendy Delorme (Prysc)
1. « Dis -lui que je l’attends« , Takuji Ichikawa (Stéphanie)
1. « Les Coquillages ne s’ouvrent qu’en été », Clara Héraut (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une histoire jeunesse mais pas que.
Le temps d’un été, on suit les histoires de Léa et Phoebe jusqu’au point de bascule – que j’ai senti arriver un peu trop tôt.
Chacune a ses soucis, ses envies. L’une est résignée et l’autre révoltée. Les deux se retrouvent en famille dans le sud ouest avec leurs ami.e.s. Chacune se débat avec ses envies, ses peurs et ses émotions.
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui nous parle d’amour, d’amitié, de mal-être, de sexualité, de pressions (familiale entre autres).
L’autrice aborde des sujets graves avec douceur tout en étant assez percutante. Encore infos c’est une réussite.
2. « Bobigny 1972 », Marie Bardiaux-Vaïente et Carole Maurel (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une BD à lire et à faire lire aux ados, aux femmes et aux hommes pour ne pas oublier les combats qui ont été menés pour obtenir le droit à l’avortement. À travers le récit du procès de Marie-Claire et sa mère, c’est l’histoire d’une mobilisation, d’une sororité et d’une révolution. J’ai dévoré cet album et je sais que je le relirai encore et que je le conseillerai souvent !
2. « Le jardin« , Gaëlle Geniller (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une Bd choisie grâce aux coups de cœur de mes libraires de coeur !
Une très belle découverte qui nous entraîne dans un monde agréable, ouvert, tolérant et libre. Ça fait du bien. C’est poétique et doux. Les illustrations sont magnifiques. Cette bd nous donne envie de danser, de chanter, de se faire plaisir et nous permet de nous évader pour un bon moment de détente.
2. « Du côté sauvage« , Tiffany McDaniel (Stéphanie)
3. « Le Pion », Cerda (Marc)
3. « La nuit des pères », Gaëlle Josse (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Le roman nous plonge au cœur d’une relation intra familiale, notamment entre le père et sa fille. Isabelle s’est éloignée depuis longtemps de ses parents, sur les plans géographique, temporel et relationnel.
Elle a eu besoin de ces distances pour construire et vivre sa vie d’adulte. Enfant, adolescente puis jeune adulte, elle a subi les réprimandes de son père en toute occasion et rien dans cette relation ne pouvait lui laisser envisager qu’elle était aimée. Au sein de la famille, sa mère, soumise, essayait d’arrondir les angles. Son frère semblait être préféré sans que lui même en comprenne vraiment la raison.
Tout ce passé lui revient alors qu’elle s’achemine au chevet de son père suite à l’appel de son frère lui signalant l’état de santé dégradé de leur père.
Ce retour au village natal fait naître un questionnement personnel sur sa propre vie depuis son départ qui lui avait paru définitif. Son frère se questionne aussi et échange avec elle ses propres sentiments à propos de la relation à leur père. Le plus étonnant et particulièrement émouvant, c’est le père lui même, qui sentant sa santé vacillante, rassemble ses forces pour raconter son propre traumatisme et donner ses dernières volontés.
On passe, au cours du roman, d’un schéma relationnel très noir à un éclairage final des histoires de vie dramatiques, non désirées et surtout enfouies sous une couche de déni et d’un enrobage positivé socialement.
Le père n’a pas pu ni su se sortir de son traumatisme et sa fin de vie l’en libère. Ses enfants aussi.
Je remarque que le thème de ce roman est parallèle à celui du roman «Géographie d’un père» de Pascale Dewambrechies aux Editions Passiflore.
3. « Le traducteur des lettres d’amour« , Lynne Kutsukake (Corinne)
Le mot de Corinne :
Le traducteur des lettres d’amour est un premier roman et un titre un peu large pour l’histoire qu’il contient. Il s’agit d’une histoire qui se situe en 1947 à Tokyo et qui est narrée par plusieurs personnages : 2 adolescentes de 13 ans, 2 traducteurs sino-américains dont un GI et un professeur et une jeune fille qui est au centre de tous. Nous vivons avec le peuple japonnais sous l’occupation américaine, avec ce qu’elle comporte de misère et d’espoirs et c’est un pan peu connu de l’histoire.
Beaucoup de lettres japonaises arrivaient au quartier du général MacArthur pour y être traduites dans l’espoir que ce dernier y réponde favorablement, et parallèlement des japonaises voulaient qu’on traduise leurs lettres adressées aux GI qu’elles avaient fréquentés. On aborde également le problème des rapatriés renvoyés du Canada notamment et exclus de part et d’autre.
La lecture de ce livre est facile et agréable.
3. « Il m’a volé ma vie » (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un récit glaçant.
Le récit d’un enfer. Celui que des milliers de femmes connaissent encore aujourd’hui. Celui des violences conjugales. Morales, physiques ou les deux.
La mise en images du roman du même nom.
Une bd qui mérite d’être connue et découverte.
3. « L’île des battements de cœur », Laura Imai Messina (Stéphanie)
4. « la vraie recette de l’amour », Agnès Laroche (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un roman jeunesse qui nous parle d’amour sur fond de gourmandises et de littérature… Roméo aime Juliette et Juliette aime Roméo mais leurs familles s’affrontent. Et puis Yann, le meilleur ami de Roméo, tombe amoureux de la belle et lui demande de l’aider à lui écrire des lettres… ça ne vous rappelle pas quelqu’un au long nez ??? Vont-ils avoir le même triste sort ou l’amour sera-t-il vainqueur ? Une lecture agréable et rigolote qui donne envie d’aimer et de cuisiner !
4. « Un été avec Jankélévitch », Cynthia Fleury (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, nous propose un essai consacré au philosophe Vladimir Jankélévitch. Ces entretiens proviennent d’une série d’émissions « Un été avec » sur France Inter en 2022.
J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce philosophe du 20° siècle, sa vie, sa pensée, son œuvre. Les explications et les commentaires de l’autrice nous rendent sa pensée très accessible pour une première approche.
J’ai été intéressé par les interactions entre sa vie, les épreuves qu’il a traversées et la construction de sa pensée philosophique. De nombreux thèmes sont abordés ouvrant une réflexion plus générale autant sur des questions philosophiques que sur la vie courante, ordinaire ou quotidienne.
On peut lire cet essai en suivant son déroulement dans l’ordre des chapitres. Ensuite, il peut être consulté comme un dictionnaire qui nous aidera à comprendre un concept, une situation ou une relation.
4. « Respire », Marielle Macé (Stéphanie)
5. « Géopolitique », Vincent Piolet & Nicola Gobbi (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un livre très intéressant et très riche.
Comme son nom l’indique on y parle géopolitique.
De ses prémices avec Hérodote au 5ème siècle avant JC à nos jours.
La présentation est sous forme d’émission de télé, où à tour de rôle les plus grands théoriciens viennent nous présenter leurs travaux et réflexions. A travers les 100 pages de l’album, on y évoque les plus grands conflits mondiaux, leurs enjeux, leurs retombées. J’y ai appris énormément, même si je sais que je ne retiendrai pas tout. Ce livre nous permet d’ouvrir les yeux sur les guerres actuelles qu’elles soient en Ukraine ou au Moyen-Orient.
Le livre est très très riche en connaissances et nécessite plusieurs jours de lecture pour pouvoir en assimiler le maximum. Je sais que je retournerai sûrement pour relire certains passages.
5. « Matin Brun », Franck Pavloff
6. « La révérence de l’éléphant », Laura Trompette (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
« Ce roman est une pépite. J’ai aimé les trois personnages principaux, et les secondaires aussi, avec une mention spéciale aux résidents de l’ EHPAD. L’alternance des voix est régulière, mais pas lassante, au contraire. J’ai apprécié de retrouver Marguerite, Emmanuel et Roxane, comme un rendez-vous donné quelques pages plus tôt. Même si je me suis doutée de la fin de cette histoire dans les grandes lignes à la lecture des premiers chapitres, j’ai pris un grand plaisir à tourner les pages et à voir évoluer les relations. L’autrice a un vrai talent pour distiller des émotions à travers ses mots. Cette lecture est une belle histoire d’amour, de vie, de famille, d’acceptation et d’humanité. J’ai aussi appris énormément de choses sur les problèmes de braconnage, de surpopulation et de leurs conséquences sur les humains et les animaux. Attention, par contre, car ce livre là donne envie de voyager et d’aller observer cette nature si belle de la Tanzanie. Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre. Il est mon premier coup de cœur Roman 2024.
6. « S’arracher« , Marc Daniau (Prysc)
6. « La prophétie des abeilles« , Bernard Werber (Stéphanie)
7. « Le Murder club du jeudi« , Richard Osman (Stéphanie)
7 .« la symphonie des monstres », Marc Lévy (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un roman à ne pas laisser passer.
Un roman qui ouvre les yeux sur la cruauté de certains hommes et femmes.
Un roman sur la bonté et la gentillesse d’autres.
Un roman sur l’espoir, la famille, la volonté.
Un roman sur l’amour familial. Ce livre m’a bouleversée, émue, révoltée. Je vous l’écris franchement il intègre la catégorie des livres qui m’ont marquée et dont je me souviendrai longtemps. À lire sans attendre, à partager pour que nous soyons de plus en plus nombreux à découvrir les atrocités qui se déroulent presque aux portes de chez nous.
8. « La bibliothèque des bienheureux« , Cali Keys (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une découverte assez sympathique !
On y rencontre Lucie, qui essaye tant bien que mal de se remettre d’un drame familial, sa mère Annick protectrice et aimante. Mais aussi Léonard, veuf et râleur, Viviane dépressive et loufoque, Camille jeune fille solitaire. Ce petit monde va au fil des pages s’apprivoiser autour d’un élément commun, les livres !
J’ai passé un moment agréable avec cette lecture détente plein de bons sentiments, d’amour et de résilience.
8. « Je suis devenu le parent de mes parents« , Vincent Valinducq (Stéphanie)
9. « Les aiguilles D’Or », Michael Mc Dowell (Stéphanie)
9. « Des noeuds d’acier », Sandrine Collette (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Au cours de ce roman, on va suivre la descente vertigineuse aux enfers de Théo. J’ai été impressionné par le mécanisme qui démarre à sa sortie de prison et son coté implacable que l’autrice construit dès le début de l’histoire. Il ne s’arrêtera qu’à la toute fin du roman.
Ce voyage au cœur de la barbarie conduit Théo, le personnage principal, à réfléchir sur son passé. La stratégie qu’il met en œuvre pour desserrer le carcan qui le maintient en captivité l’oblige à réfléchir sur son propre comportement antérieur, notamment pendant l’enfance et l’adolescence.
L’autrice ouvre la voie d’une réflexion sur l’importance des conditions de vie familiale pour la construction des personnalités des adultes. Dans les deux cas, l’enfance de Théo comme celle de ses agresseurs sont dégradées. La régulation au sein des familles a été défaillante, voire perverse et toxique. Les responsabilités des parents, absents et dans l’abandon, présents physiquement mais symboliquement absents, sont fortement engagées dans ces désastres humains.
La construction du roman, en présentant l’issue de l’histoire dès le début m’a permis de supporter les horreurs vécues au cours du roman. Le suspens consiste d’une part à se demander comment Théo a fait pour s’en sortir, et d’autre part comment il pourra revivre après ça.
10. « lettres à l’amant (…) », Emma Goldman (Prysc)
10. « Les Grandes Oubliées ( Pourquoi l’histoire a effacé les femmes) », Titiou Lecoq (Stéphanie)
11. « Le Grand troupeau », Giono (Marc)
Le Mot de Marc :
Un roman réquisitoire contre la guerre mais aussi une réflexion sur la nature humaine. Sur l’individu et son rapport aux normes sociales. A lire ou relire en ces temps troubles et incertains.
11. « L’étranger » Albert Camus (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Meursault, le personnage principal du roman, se comporte en société de manière différente voire marginale. Il ne comprend pas les codes courants, d’usage habituel et attendu de la vie sociale ou il ne les prend pas en compte. Ses interlocuteurs sont étonnés, troublés ou choqués.
Il ne se projette pas non plus dans le futur. Le souhait de son amie de se marier ne lui évoque rien. Le projet professionnel ambitieux de son patron ne le fait pas rêver non plus, au grand dam de ce dernier. Il a tendance à suivre son quotidien et à réagir aux sollicitations du moment sans se préoccuper des conséquences à court ou moyen terme. Cette incompréhension réciproque qu’il a envers la société et la société envers lui même le conduira à la catastrophe.
Je ne me souviens pas avoir lu un roman d’Albert Camus, mais quelle belle découverte !
11. « Jane Eyre », Charlotte Brontë (Stéphanie)
11. « Des jours et des nuits à Chartres« , Henning Mankel (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une lecture qui nous parle d’une histoire à la fin de la seconde guerre mondiale mais qui reste d’actualité.
Collaboration, amour, affrontements, vengeance, procès, humiliations, témoignages… En 20 scènes, on traverse 3 époques pour comprendre l’histoire d’une photo prise par Robert Cappa. Au fil de la lecture, on se questionne « Qu’aurais-je fait à sa place, à la place des gens dans la foule, à la place du photographe ? »…
12. « La douce empoisonneuse« , Arto Paasilinna (Stéphanie)
12. « Derniers mètres jusqu’au cimetière », Anti Tuomainen (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un roman déroutant et assez sympa. J’ai bien aimé découvrir l’humour finlandais au long de cette histoire.
Au départ j’ai été un peu déconcertée par les noms et villes, car je ne lis jamais de littérature nordique, mais finalement je me suis fait prendre dans cette enquête pleine de rebondissements. Jusqu’à un final surprenant.
Une chouette découverte grâce aux conseils des libraires !
13. « Le roitelet », Jean-François Beauchemin (Prysc)
13. « Fille d’alcoolo », Camilla Galapia (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une BD autobiographique qui ne laisse pas indifférent.e. L’autrice nous parle de sa vie, de sa mère, de sa famille et d’un membre qui s’est invité petit à petit, l’alcool. Avec des mots et des dessins simples, mais percutants, elle témoigne de ses espoirs, déceptions, regrets, envies, hontes, résignations… Cet album est touchant de vérité et de sentiments. Pour moi, il devrait trouver sa place sur les étagères des bibliothèques, médiathèques, et CDI afin de toucher le plus grand nombre d’ados et d’adultes.
13. « Six arbres », Mary Eleanor Wilkins Freeman (Stéphanie)
14. « Stella et l’Amérique », Joseph Incardona (Prysc)
14. » Mille Femmes Blanches » de Jim Fergus (Stéphanie)
15. « Les Armes de Lumières » de Ken Follett (Stéphanie)
15. »N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures » de Paola Pigani (Corinne)
Le mot d Corinne :
C’est le titre qui m’a donné envie de lire ce livre, puis le sujet également.
Il s’agit d’un proverbe manouche qui dit qu’on ne rentre pas impunément chez les tziganes.
L’histoire se déroule de 1940 à 1946, période pendant laquelle le peuple nomade tzigane sera parqué dans des camps, dont celui d’Angoulême, dénommé le camp des Alliers, pour répondre à un décret interdisant la libre circulation des nomades. Les personnes déficientes mentalement y seront également internées.
Ces familles se sont retrouvées sédentarisées contre leur gré, dans des conditions de vie insalubres. Le peuple manouche a dû abandonner roulottes et chevaux, faisant partie de leur mode de vie.
L’histoire raconte la vie dans ce camp, au travers d’une adolescente et de sa famille.
L’écriture n’est pas exceptionnelle, mais ce premier roman historique met les projecteurs sur ce pan de l’histoire peu glorieux souvent méconnu et le récit de la vie du camp de ces hommes, femmes et enfants est très bien narré.
15. « Bien aimée« , d’Aurélie Tramier (Marie-Julie)
Ce roman est à double temporalité, dans le passé en pleine 2de Guerre Mondiale et dans le présent. L’histoire se situe dans le sud, principalement à Aix-en-Provence et ses alentours. Au fil des pages, le lien se noue entre l’histoire de Hans, Élisa et Esther grâce à une montre dont cette dernière hérite.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. J’ai pris le temps de la lire car elle le mérite. Même si le lecteur comprend les liens entre les personnages assez vite, on prend beaucoup de plaisir à suivre les recherches et les avancées de personnages. Cette histoire nous révèle un pan de l’histoire aixoise et marseillaise que nous ne connaissons pas vraiment (et pourtant j’habite à seulement 1h15 de route). J’ai trouvé la fin du roman très belle et remuante avec des phrases criantes de vérité et pleines d’espérances.
À mon avis ce livre mérite d’être lu et connu, et devrait être mis en avant encore plus dans la région d’Aix. Ma visite au camp de Milles était déjà prévue avant ma lecture et même si j’ai déjà appris beaucoup grâce à ce roman, je sais que je serai forcément touchée par ce que je verrai sur place. Et je pense que même si les personnages de Hans, Otto, Élisa et tant d’autres sont des personnages fictifs et que leurs vécus de prisonniers aussi, je ne pourrai pas n’empêcher de penser à eux.
16 « Trop Humain« , Anne Delaflotte Mehdevi (Elodie)
16. « Le Cercle des derniers librairies« , Sylvie Baron (Stéphanie)
16. « Miss Sweety », Valérie Saubade (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un roman qui nous entraîne dans une enquête style cosy mystery.
On y découvre Samantha, alias Miss Sweety, qui répond au courrier des lectrices pour un magazine féminin. Tout cela sur l’unique base de son diplôme en psychologie car elle est célibataire et habite chez sa grand-mère et sa grand-tante.
Mais un jour elle reçoit une lettre de menace qui va chambouler sa vie.
J’ai passé un moment agréable avec cette histoire. Margaret la grand-tante m’a beaucoup amusée. Grâce aux descriptions, j’ai plongé sans problème dans l’ambiance londonienne.
Un roman qui détend et qui nous invite à nous laisser surprendre par la vie.
16. « Une simple Histoire de cube« , Alexis Bringuier (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Je me suis procuré ce roman lors de la journée de présentation de la maison d’édition Red ‘Active organisée par ma libraire préférée. Ma curiosité m’a conduit à lire en premier l’ouvrage le moins épais parmi ceux que j’avais acquis par respect pour ceux de ma « pile à lire » qui attendent patiemment ma disponibilité.
Après avoir lu ce roman, il me reste un sentiment ambivalent malgré le plaisir que j’ai pris à lire cette aventure humaine et l’impossibilité de décrocher avant la fin. Sur le fond, j’ai toujours la même sensation et la même question quand le personnage principal m’apparait plutôt négativement. Comment être en empathie avec un personnage comme Antoine ? Faut il l’être ? Quelles sont ses valeurs ? Croit il en quelque chose ? La forme illustre le flou dans lequel Antoine se débat dans sa vie. Il m’a été difficile de bien identifier les personnages quand ils interviennent au cours du roman car lui même se situe difficilement dans ses relations. Les allers – retours dans le temps compliquent aussi le suivi de l’histoire et ils représentent les efforts d’Antoine pour se repérer dans sa propre vie. De même dans les dialogues, les discours des uns et des autres se ressemblent et savoir qui dit quoi plonge le lecteur dans l’univers d’incompréhension d’Antoine. Pour prendre l’exemple du mariage j’ai cru, en premier lieu, que la mariée s’appelait Mélissa et très rapidement j’ai eu des doutes. Mes doutes ont été confirmés lorsque, plusieurs chapitres après, je découvre qu’elle s’appelle Capucine. Comment interpréter cette situation : Soit, j’ai mal lu et pourtant j’ai cherché. Soit Antoine est totalement indifférent à la femme qu’il épouse.
A la suite d’un échange d’emails avec l’auteur, j’ai décidé de relire le roman avec une nouvelle approche. Sans les émotions de la première lecture, j’ai pu dépasser la grisaille de cet univers, bien mieux suivre l’histoire de ce personnage et l’apprécier pleinement.
17. « La Femme au kimono blanc » Ana Johns (Stéphanie)
17. « Miss Cyclone », Laurence Peyrin (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un roman sur l’amitié, la vie et l’amour. Sur les rêves aussi.
On y rencontre deux jeunes filles de Coney Island âgées de 16 ans, Angela et June. Un soir, Angela décide de taire un événement de sa vie. Ce soir-là sera celui qui définira leurs vies à toutes les deux, et aussi de ceux qui les entoure.
J’ai bien aimé cette histoire qui nous plonge dans trois époques différentes. J’ai aimé suivre ces deux femmes dans leurs vies, leurs décisions.
J’ai passé un bon moment de lecture entre Coney Island et NYC.
18. »Souviens toi des abeilles’‘ de Zineb Mekouar (Stéphanie)
Le mot de Stéphanie :
Très beau roman sur la transmission, la transition écologique.
18. « Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher« , Juan Mendez, Hervé Kempf (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une BD qui reprend les bases de l’évolution agricole et industrielle pour nous parler Urgence Climatique ! Ça fait peur, ça énerve, ça révolte, car elle nous montre bien qu’un tout petit pourcentage de l’humanité détruit la planète à grand feu sous couvert des politiques ! J’ai bien aimé car ça explique clairement les grands principes mais je suis mitigée quant à son effet.J’ai un peu peur qu’on se dise « à quoi bon trier, économiser, réutiliser, réparer si les plus riches qui font le plus mal continuent (voire augmentent) leurs néfastes impacts? » Moi perso, ça m’a un peu démoralisée… et pourtant je suis carrément convaincue de l’intérêt d’être un petit colibri !
19. « Friends, mes amours et cette chose terrible« , Matthew Perry (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un livre qui fait froid dans le dos, surtout si on le lit (ce qui est mon cas) après son décès.
Un livre qui nous parle d’addictions, de volonté, de chutes et rechutes, d’amour, de peurs, de pardons.
Ce livre est presque une conversation. Il n’a pas de construction, de chronologie. Ce qui m’a quand même dérangée, je l’avoue. Mais je me suis accrochée et même si je pense qu’il ne changera pas ma vie, je suis contente d’être allée au bout et de voir qu’il a pu vivre des moments heureux.
19. » Trencadis » de Caroline Deyns (Stéphanie)
20. « Un Animal Sauvage« , Joël Dicker (Stéphanie)
21. « La légèreté« , Catherine Meurice (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
La Légèreté est une BD à la fois terrible, passionnante et d’une très grande beauté. Les dessins et les textes qui les accompagnent expriment la douleur et le désespoir de l’autrice. Son choix de l’aquarelle donne une douceur à l’ensemble et renforce l’émotion transmise par le récit.
Au début de la BD, nous entrons dans la pensée de l’autrice complètement occupée, voire même obstruée, par la culpabilité d’être une survivante à l’assassinat de ses collègues et amis de la rédaction de Charlie Hebdo. Ensuite, nous suivons son long parcours personnel pour en sortir et trouver les raisons, les motivations à continuer à vivre et à créer. Progressivement, l’envie de retrouver la beauté dans une nouvelle vie reprend le dessus.
Pour ma part, j’ai lu ce livre comme un plein d’émotions, en profonde empathie avec l’autrice. Il m’a fallu plusieurs temps de lecture afin de pouvoir accompagner l’autrice dans sa quête.
21. « Le Meunier Hurlant », Nicolas Dumontheuil (Prysc)
21. « Je suis au-delà de la mort », L’Homme Étoilé (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
« Je vous avoue que j’avais un peu peur de me plonger dans cette lecture… « À la vie » » et « Je serai là » m’avaient tellement plu et chamboulée que je craignais d’être déçue. Mais une fois cette BD ouverte je n’ai pas pu la fermer avant de tourner la dernière page…en larmes. Cette histoire nous donne une belle leçon de vie à travers les histoires de Jean et Franck, qui font connaissance à l’hôpital lors de cures de chimio. J’ai beaucoup aimé retrouver les dessins et les textes de @l.homme.etoile pour cet album plein de vie, d’humour et d’amour.
21. « Emily Dickinson« , Gabriele Liuba (Stéphanie)
22. « La conjuration des imbéciles« , John Kennedy Toole (Marc)
Le mot de Marc :
» À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C’est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre »
Déjà rien que le titre m’avait parlé. Puis l’histoire de l’auteur qui s’est suicidé à 31 ans en 1969 s’estimant auteur raté parce qu’aucun éditeur n’avait voulu de son livre avait renforcé mon intérêt. Finalement ce livre était édité en 1980 suite à l’entêtement de la mère de l’auteur. John K. Toole recevait en 1981 le prix Pullitzer à titre posthume pour ce livre. Je ne me suis pas trompé. Et au bout des 534 pages de ce livre, la fin est tout de même arrivée trop rapidement.
Un grand moment d’humour noir, de loufoquerie, avec un héros odieux et souvent à la limite du supportable tellement son ego est démesuré. Quel dommage que J. K. Toole ne soit plus.
22. « Tout le bleu du ciel », Mélissa Da Costa (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une belle histoire avec des personnages attachants et des décors splendides.
Je me suis laissée embarquer dans ce roman dès les 1ères pages et j’avais beaucoup de plaisir à le retrouver au fil des moments de lecture.
Et forcément j’ai pleuré à la fin.
Malgré tout, j’ai trouvé quelques longueurs, et des constructions de phrases à revoir.
C’est le 1er livre de l’autrice et depuis le style à évolué dans le bon sens.
22. « Dalva », Jim Harrison (Stéphanie)
23. « Et je danse aussi« , Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat (Stéphanie)
23. « Petit Pays » de Gaël Faye, Sowa et Savoia (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une bd poignante, vibrante, dérangeante, touchante.
On plonge dès les premières cases, dès les premières pages tournées dans cette histoire qui reprend le roman du même nom. Cette histoire nous raconte la guerre, l’horreur, la haine. Il nous parle aussi de la folie des hommes, du pouvoir.
Je l’ai dévorée et je sais que je la relirai.
24. « Fraternité », Luc Dagonnet (Marc)
24. « Ruralités », Hortense Raynal (Prysc)
24. « Amadeus » Gilles Vincent (Elodie)
24. « Katie » Michael Mc Dowel (Stéphanie)
24. « Inconsolable« , Adèle Van Reth (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
L’autrice partage 3 années de sa vie, particulièrement douloureuses. Son père est gravement malade et il n’y aura pas de guérison. La pente est fatale et ira à son terme au bout de deux ans.
La troisième année est celle du manque, du deuil, du « comment faire et continuer à vivre sans lui ».
Néanmoins, l’espoir est présent car elle est enceinte de son deuxième enfant et elle pourra lui annoncer alors qu’il est encore conscient et pourra manifester si peu que ce soit son plaisir à le savoir.
J’ai ressenti sa tristesse infinie, le décalage de ses sentiments avec la vie courante et l’incompréhension de son entourage proche. C’est un livre très fort sur le plan émotionnel. Cela n’empêche pas Adèle Van Reth de nous conduire sur le chemin d’une réflexion sur notre propre finitude et celle de nos proches.
L’Inconsolable, un statut ou un adjectif ?
24. « Consolée », Beata Umubyeyi Mairesse (Corinne)
Le mot de Corinne :
Consolée, titre d’un seul mot de ce livre, est le prénom d’une enfant née au Rwanda d’une mère rwandaise et d’un colon blanc. C’est sous cette occupation coloniale belge au Rwanda des années 50 que Consolée va être arrachée à l’âge de 7 ans à sa mère et son grand-père qu’elle adore, pour être placée dans une colonie pour « enfants mulâtres ». C’est entourée de mulâtresses et de sœurs blanches qu’elle va devoir grandir et s’instruire, coupée des siens et « rebaptisée » Astria.
65 ans plus tard, Astria-Consolée est une dame âgée, enfermée à nouveau dans un EHPAD du sud-ouest, une maladie dégénérative lui faisant oublier le français au profit du rwandais, avec pour seul bonheur de regarder le ciel et les oiseaux.
Son récit nous est conté par la petite voix de Consolée et par une enquête sur son identité menée par Ramata, stagiaire sénégalaise immigrée elle aussi en France, qui se prend d’affection pour elle dans le cadre de son travail à l’Ehpad.
Nous parcourons ce roman riche en histoire, où il est question de colonisation, de femmes, de perte d’identité, d’immigration et de perception de ceux qui ont une peau différente de la nôtre.
24. « le Cigalon« , Pagnol et Scotto (Marie-Julie)
Le mot de marie-Julie :
Un récit de Marcel Pagnol mis en images par Serge Scotto, Eric Stoffel et Eric Hubsch.
J’ai acheté cette bd lors de ma rencontre avec Serge, je ne connaissais pas du tout cette histoire. J’ai adoré. Les personnages, l’ambiance, les couleurs… j’ai vraiment passé un très bon moment de détente.
Si vous ne connaissez pas les histoires de Marcel Pagnol adaptées en bd, je vous conseille vivement de les découvrir.
24. « Kukum », Michel Jean (Corinne)
Le mot de Corinne :
Ce livre m’a attirée car j’aime les cultures des peuples du froid et du grand froid. Ici il s’agit du peuple Innu de Pekuakami qui vivait près de l’immense lac Saint-Jean au Québec. Ce livre est intimiste et relate l’anéantissement d’un mode de vie traditionnel d’un peuple nomade du Canada au profit de la colonisation.
Kukum signifie « grand-mère » dans le langage Innu et il s’agit du récit de la vie de l’arrière grand-mère de l’auteur. Début 19ème, Almanda Siméon est une adolescente orpheline de migrants irlandais confiée à de la famille au Québec. Elle rencontre un indien Innu, Thomas, qu’elle épouse à 15 ans et part vivre dans sa tribu où elle sera immédiatement intégrée et participera au nomadisme. Elle sera une pionnière de la chasse-pêche en tant que femme. On y découvre l’histoire d’un couple très uni et une merveilleuse histoire d’amour entre ces deux êtres tout au long de leur vie.
On y apprend également le sort que connaîtront les enfants amérindiens au Canada arrachés à leurs familles pour disparaître dans des pensionnats, la déforestation et l’obligation de sédentarisation de ce peuple nomade parqué dans des réserves.
Ces faits m’ont fait l’écho à une série récente (Bird) découverte sur Arte et qui relatait notamment le sort des enfants arrachés aux leurs.
Un beau témoignage sur ce peuple méconnu.
25. « Border la bête », Lune Vuillemin (Prysc)
25. « Combien de cœurs », Nawal El Saadawi (Elo).
25. » Copeaux de bois », Anouk Lelczyk (Marc)
25. « Qui sait », Pauline Delabroy-Allard (Corinne)
Le mot de Corinne :
Ce dernier livre reçu dans mon abonnement est écrit par une toute jeune femme trentenaire.
Il s’agit d’une quête identitaire à partir des 3 prénoms qui jalonnent celui qu’elle porte en prénom d’usage.
Le style est original et très plaisant et le sujet est profond, car chacun peut se questionner sur les prénoms qu’il porte et qu’il peut donner à ses enfants !
25. « La Vie Heureuse », Nina Bouraoui (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Marie a 16 ans. On va suivre son année scolaire en Suisse et ses vacances en famille en Bretagne. En Suisse, c’est la lassitude qui domine. En vacances, c’est l’effervescence.
Mais cette année est particulière car dominée par les nouvelles émotions amoureuses qui traversent l’adolescence. Au cours de l’année scolaire, Marie et ses camarades de classe vivent au rythme de ces émotions dans un univers contraignant tandis que les vacances ouvrent un espace de liberté.
Pour Marie, tout est différent. Elle ressent une attirance particulière pour les filles et elle ressent aussi l’impossibilité sociale de vivre son homosexualité au grand jour.
Le roman explore une triple différence : Entre les vacances et la vie courante ordinaire au lycée, l’homosexualité inavouable face à l’évidence sociale des relations fille – garçon, l’insouciance des enfants et la triste réalité des adultes face à la maladie et la mort.
Comment Marie peut elle vivre cette triple dichotomie ? Le lecteur est placé au cœur de ses émotions et le rythme de l’écriture de l’autrice renforce cette sensation de tourbillon incontrôlable. A tel point qu’on ne peut pas lâcher ce roman avant le point final.
Parmi les romans de Nina Bouraoui que j’ai lus, celui ci fait partie des romans écrits à partir d’une base autobiographique. D’autres sont plus abstraits.
25. »La Morelle Noire » de Teresa Moure (Stéphanie)
26. « Nymphéas noirs », Michel Bussi (Estelle)
26. « Les sales gosses« , Colas Gutman (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une lecture divertissante et agréable.
Dès les premières pages, j’ai su que j’allais passer un bon moment et que j’allais adorer retrouver Jeanne pour suivre ses aventures !
J’ai bien rigolé en imaginant certaines scènes et franchement je pense que cette histoire passerait bien en images !
Avec une histoire pleine de vie, l’autrice aborde le sujet des vieux et de la fin de vie de façon drôle et percutante et j’ai adoré ça !
26. « Deux femmes et un jardin« , Anne Guglielmetti (Jacqueline)
Le mot de Jacqueline :
C’est un roman court et très attachant, à trois personnages: Mariette, Louise ( une jeune lycéenne) et le troisième ?
Mariette a l’âge de la retraite et elle, qui a toujours été employée, soumise femme de ménage, un jour , prend des décisions, bien modestes pour ceux et celles qui ont une vie facile , mais qui pour elle sont presque irresponsables et qui la tourmentent tels des fantômes… et cette femme habituée à la solitude, à » l’invisibilité » comme on dit aujourd’hui va entrer dans une autre vie ! Oh! Une vie toujours simple, sans prétention, mais avec des bonheurs humbles et émouvants. C’est un récit tout en finesse et qui me touche profondément parce que quelques gestes d’amitié de la jeune Louise, la découverte d’une très modeste maison à la campagne et de son jardin ouvrent pour Mariette ,si peu exigeante, et toujours dans la mesure, les portes de la liberté et de la confiance en soi. C’est ténu et profond.
26. « Ada et Graff », Dany Héricourt (Corinne)
Le mot de Corinne :
Dans ce livre assez court, il n’y a pas un mais deux héros de plus de 50 ans. Ce sont Ada, une veuve galloise de 70 ans et Graff, un ancien funambule du même âge environ.
L’action se situe à La Roque, un petit village cévenol, où un cirque quitte la friche où il était installé, en laissant Graff blessé suite à une chute, son cheval et sa roulotte.
Ada vit a côté de cette friche qui est sienne. Elle aime nager dans la rivière, aller au marché en espérant apercevoir sa fille Becca qui a intégré une communauté et qu’elle n’a plus vu depuis 10 ans.
Nous apprenons page après page quelles ont été les existences d’Ada, venue du Pays de Galles où elle a connu une tragédie minière et de Graff, funambule, Rom qui a subi les persécutions de son peuple. On y parle de secte, d’antisémitisme, de cirque, d’histoires tziganes et surtout d’amour entre deux êtres à part que le destin a permis de se rencontrer.
26. « Papi Mariole », Benoît Philippon (Stéphanie)
27. « Un soir d’été« , Philippe Besson (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie:
L’auteur s’est inspiré d’une histoire de son adolescence pour ce livre. L’histoire d’une disparition un soir d’été dans les années 80 sur l’île de Ré. Avec pudeur, il nous parle de ses amitiés et ses amours d’adolescence pour en arriver à ce drame et à ses répercussions.
Grâce à une écriture fluide et aérée, j’ai passé un bon moment de lecture avec le son des vagues de l’océan Atlantique. Je n’ai pas eu le coup de cœur comme j’ai pu l’avoir pour d’autres romans de l’auteur, mais j’ai quand même apprécié cette histoire.
27. L’île des femmes de la mer » Lisa See (Corinne)
Le mot de Corinne :
L’action se situe en Corée du Sud sur l’île de Jeju, dans les années 30. On suit le rythme des haenyeos, ces femmes plongeuses en apnée jusqu’à plus de 80 ans bien souvent, pour pêcher et vivre de cette pêche dans un univers matriarcal.
On découvre au fil des pages l’histoire de ce peuple car l’auteur est très bien documentée. Et l’on appréciera, à la fin du livre, d’aller se documenter et regarder de petits reportages vidéos sur ces femmes et leur activité car elles sont vraiment très fortes, courageuses et uniques en leur genre.
27. « Sémi : Une clochette sans battant« , Shimazaki Aki (Coup de coeur de Stéphanie)
28. « Quand le passé frappe à la porte« , Lucille G. (Prysc, Elo et Noémie)
28. « Folie passagère« , Nicolas Robin (Marie-Julie
Le mot de Marie-Julie :
Un bon moment de lecture.
Pour tout le monde il y a des jours avec et des jours sans… et quelques fois les jours sans n’en finissent pas ! On aurait presque l’impression que c’est trop, mais rien à faire, tout s’enchaine jusqu’au moment où finalement tout se calme.
Ce livre c’est l’histoire d’une journée sans fin pour Bérengère, parfaite hôtesse de l’air.
J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ses aventures au fil des pages, jusqu’à un dénouement apaisant.
28. » La Fileuse d’argent », Naomi Novik (Stéphanie)
29. « En aveugle », Eugene Marten (Marc)
29. « N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures« , Paola Pigani (Corinne)
Le mot d Corinne :
C’est le titre qui m’a donné envie de lire ce livre, puis le sujet également.
Il s’agit d’un proverbe manouche qui dit qu’on ne rentre pas impunément chez les tziganes.
L’histoire se déroule de 1940 à 1946, période pendant laquelle le peuple nomade tzigane sera parqué dans des camps, dont celui d’Angoulême, dénommé le camp des Alliers, pour répondre à un décret interdisant la libre circulation des nomades. Les personnes déficientes mentalement y seront également internées.
Ces familles se sont retrouvées sédentarisées contre leur gré, dans des conditions de vie insalubres. Le peuple manouche a dû abandonner roulottes et chevaux, faisant partie de leur mode de vie.
L’histoire raconte la vie dans ce camp, au travers d’une adolescente et de sa famille.
L’écriture n’est pas exceptionnelle, mais ce premier roman historique met les projecteurs sur ce pan de l’histoire peu glorieux souvent méconnu et le récit de la vie du camp de ces hommes, femmes et enfants est très bien narré.
29. « Les Histoires de Kaede« , Masateru Konishi (Stéphanie)
30. « Echecs : histoire complète », Victor Lorenzo Pinel (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une très belle bd pleine de petites histoires qui se croisent pour en faire une grande. On y croise Samir, Marion, Mathieu, Renaud… Tous sont à un tournant de leur vie sentimentale. Au fil des pages, on voit l’amour naître, survivre, mourir, renaître, poindre sur l’échiquier de la vie où nous sommes pions, fous, tours, cavaliers, rois ou reines !
J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette bd, que j’ai pris le temps de déguster jusqu’au dénouement que j’ai adoré !
31. « Sur Scène », Carène Ponte (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un livre qui se dévore. On y rencontre Ginger et Lola. La première est restauratrice et doit affronter une récidive de son cancer. La seconde vit confinée chez elle avec ses angoisses pour partenaire. Ces deux-là sont meilleures amies. Quand Ginger décide de ne pas accepter le traitement, mais de profiter de ses derniers moments pour vivre son rêve d’enfance, elle va entrainer Lola à New York. Là-bas, il y a Broadway, la scène, le chant et bien d’autres surprises. Dès les premières pages, j’ai été embarquée dans cette histoire d’amitié, d’envie de vivre ses rêves, de peurs. J’ai vibré, espéré, chanté en même temps que les personnages. Bien sûr, j’ai pleuré aussi. J’ai refermé ce livre avec l’envie de profiter car on ne sait pas ce que la vie nous réserve comme bonnes ou moins bonnes surprises. Alors portons des paillettes même si on est en plein mois de mars, ouvrons nos cœurs à la rencontre des personnes que l’on croise, osons prendre des risques, dansons comme si notre avenir en dépendait…
31. « La chorale des dames de Chilbury« , Jennifer Ryan (Stéphanie)
32. « La Bouche pleine de terre », Branimir Sćepanović (Prysc)
32. « Dolorès ou le ventre des chiens », Alexandre Civico (Marc)
32. « Le restaurant des recettes oubliées« , de Hisashi Kashiwai (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un livre qui sent bon la cuisine et l’amour entre un père et sa fille. Ces deux derniers ont ouvert un restaurant un peu spécial. Pas d’enseigne, ni de publicité hormis une phrase dans un magazine culinaire. Les clients qui viennent ici sont des habitués ou des personnes à la recherche de goûts perdus ou oubliés. Grâce à des enquêtes approfondies, le chef cuisinier, ex-policier, s’engage à cuisiner pour le quémandeur, la recette demandée.
J’ai bien aimé cette lecture, et j’ai trouvé l’idée sympa. Mais pour moi qui ne connais rien du Japon, c’était un peu dur à la lecture. Entre les noms, prénoms et lieux que je ne connais pas du tout, j’ai été souvent perdue. De plus, je pense qu’il me manquait réellement la connaissance des aliments et des plats japonais pour en apprécier les références. Surtout qu’il y a énormément de descriptions culinaires.
Malgré tout, j’ai passé un bon moment divertissant.
32. »Les chants d’amour de Woody Place » de Honoré Fanonne Jefferson (Stéphanie)
33. « La Dernière fugitive » et « La Brodeuse de Winchester », Tracy Chevalier (Corinne)
Le mot de Corinne :
On pourrait penser que cet auteur aime les couvertures bleues car ses 2 livres ont sont pourvus, l’une étant toutefois d’un bleu plus lumineux que l’autre !
J’ai lu plusieurs livres de cet auteur et tous m’ont captivée et émue. Ils possèdent tous de très forts personnages, courageux et honnêtes, menant et traversant une vie difficile dans leur époque. Tracy Chevalier pose toujours un fond historique riche en renseignements qui renforce l’intérêt de ses livres.
33. « Une nuit à Manosque« , recueil collectif (jean-François)
Le mot de Jean-François :
Une nuit à Manosque est un recueil de nouvelles publié à l’initiative de la direction du Festival de la Correspondance de Manosque à l’occasion de la 20° édition.
21 auteurs et autrices ont répondu à l’appel sur le thème d’une nuit passée à Manosque lors du festival.
La lecture de ces nouvelles peut se dérouler dans la foulée ou en choisissant celles qui nous attirent le plus. Les histoires sont toutes différentes et très agréables à découvrir.
C’est un bon moment de lecture.
Sur un plan pratique, lorsqu’on a cinq minutes à attendre quelque part, j’ai apprécié ces petits moments de lecture comme une bonne alternative à l’ouverture d’une appli sur mon téléphone. Un peu de résistance ne peut pas faire de mal.
33.« La faiseuse d’étoiles », Mélissa Da Costa (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une belle lecture très émouvante et qui interroge sur ce à quoi nous sommes prêts et prêtes à faire en devenant parents. L’alternance entre passé et présent rythme le récit et le rend plus fort, prenant. En dévorant cette petite histoire toute simple, mais forte en émotions vous passerez un bon moment et vous ferez en plus une bonne action. (L’achat du livre contribue à financer les besoins en alimentation d’urgence de l’UNICEF).
33. « Betty » de Tiffany McDaniel (Stéphanie)
Le mot de Stéphanie :
Que dire… magnifique lecture très émouvante avec un lien filiale père/fille extraordinaire 😢❤️❤️❤️.
34. « La dernière lettre de son amant », Jojo Moyes (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une lecture agréable mais que j’ai trouvé un peu longue quelques fois.
L’histoire d’un véritable amour entre un homme – pas très frequentable – et une femme mariée.
Au fil des pages, leur histoire prend forme en alternant les époques jusqu’au dénouement que je n’ai pas vu arriver.
34. « Le comte de Monte-Cristo« , Alexandre Dumas (Stéphanie)
35 « Le seigneur des porcheries » de Tristan Egolf (Marc)
Le mot de Marc :
20 ans après ma première rencontre avec John Kaltenbrunner, j’ai relu ce livre. Drôle et triste à la fois mais tellement puissant dans la satire de l’Amérique profonde. C’est fou comme il n’a pas pris une ride.
Et cette Amérique profonde, avec son lot de débiles, de racistes, de beaufs, de haineux.ses, d’alcooliques, d’hypocrites, de bigot.e.s, etc… est toujours là et bien là…
Humour, humour noir, ironie…
A lire ou relire pour voir que finalement l’Amérique c’est aussi un peu ici. « Ce premier roman singulier commence avec la mort d’un mammouth à l’ère glaciaire et finit par une burlesque chasse au porc lors d’un enterrement dans le Midwest d’aujourd’hui. Entre-temps, on aura assisté à deux inondations, à quatorze bagarres, à trois incendies criminels, à une émeute dans une mairie, à une tornade dévastatrice et à l’invasion de méthodistes déchaînés ; on aura suivi la révolte d’une équipe d’éboueurs et vu comment un match de basket se transforme en cataclysme.Tout se passe dans la petite ville de Baker, sinistre bourgade du Midwest ravagée par l’inceste, l’alcoolisme, la violence aveugle, le racisme et la bigoterie. Au centre des événements, John Kaltenbrunner, un enfant du pays, en butte à toutes les vexations, animé par une juste rancœur. Comment John se vengera-t-il de la communauté qui l’a exclu ? Jusqu’où des années de désespoir silencieux peuvent-elles conduire un être en apparence raisonnable ? «
35. « L’étrange bibliothèque » Haruki Murakami (Stéphanie)
36. « American Dirt », Jeanine Cummins (Corinne et Elodie)
Le mot de Corinne :
C’est le tout premier livre d’une longue série de mon abonnement à la librairie et celui-ci m’a plongée dans le Mexique, les cartels de la drogue et leur impact sur des gens sans histoire qui vont devoir tout abandonner et braver la peur, la mort, le froid et les dangers de la fuite pour rester en vie. Un livre haletant et avec un réalisme très cruel.
36. « Pleines de grâce », Gabriela Cabezón cámara (Stéphanie)
37. « Inoubliables« , Fabien Toulmé (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une Bd qui parle de la vie simple et anodine de gens comme vous et moi. Ces derniers nous racontent un événement marquant de leurs vies. Ce recueil d’histoires est composée de six récits dans lesquels j’ai plongé immédiatement. Certains peuvent faire écho en nous, ou pas du tout, mais tous m’ont touchée profondément.
J’ai beaucoup cette idée de @fabientoulme de témoignages, de portraits de la société. J’attends avec impatience les tomes suivants.
37. « Le dictateur et le dragon de mousse » de Fabien Tillon et Frewe (Stéphanie)
Le mot de Stéphanie :
Bd histoire vraie qui se déroule en Corée du Nord.
37. ‘‘Le dictateur et le dragon de mousse », Fabien Tillon Frewe (Stéphanie)
38. « Racines », Lou Lubie (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Dans cette bd, on parle cheveux, tifs, tignasse, tresses, shampoing…mais pas que. Sexisme, racisme, marketing, féminité, identité, famille, histoire sont bien là.
Moi j’ai appris beaucoup de choses !
En plus les dessins et couleurs sont chouettes, les textes percutants et plein d’humour.
À lire sans plus attendre !
38. » Lune Froide sur Babylon » de Michael McDowell (Stéphanie)
39. « Veiller sur elle« , Jean-Baptiste Andrea (Corinne)
Le mot de Corinne :
J’ai acheté ce livre alors qu’il n’avait pas encore le prix Goncourt, pour l’offrir à une personne aimant la sculpture et l’Italie.
Ces 2 ingrédients réunis sont très présents dans ce livre qui parle d’Art, mais pas que. On y parle de différence et de tolérance et surtout d’amitié avec un grand A, avec les deux protagonistes, dont l’un est proche du nanisme, Mimo, et l’autre rebelle, féministe, surdouée, Viola.
Ces deux amis unis à jamais nous plongent dans 80 ans d’histoire italienne, et l’on traverse le fascisme et les dures conditions de vie pour être reconnu artiste.
Le prix décerné à ce roman est amplement mérité.
39. « L’enterrement de Serge » de Stéphane Carlier (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une histoire caustique, profonde et drôle.
J’ai passé un très bon moment en compagnie de tous ces personnages hauts en couleurs. À tour de rôle chacun prend la parole dans ce roman pour notre plus grand plaisir.
L’auteur réussit à nous faire prendre du plaisir à assister à un enterrement, donc je vous invite à ne pas hésiter à vous y inviter.
39. « Triste tigre« , Neige Sinno (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Neige Sinno nous transporte au sein d’une autobiographie dont la grande qualité est d’essayer de se mettre à distance des viols à répétitions dont son beau père est responsable. En tant que lecteur, j’ai ressenti cette distance. Grâce à cette attitude qui la protège, l’autrice engage et conduit une réflexion sur de nombreuses questions sociales et/ou psychologiques. Pour autant, l’importance des traumatismes et les dévastations produites par ces actes criminels chez les victimes est constamment présente.
La question du Mal est prédominante. Pourquoi, comment un être humain peut faire du mal à un autre, le réduire au statut d’objet en niant sa qualité de sujet par la domination absolue. Elle se traduit par les passages à l’acte et l’obligation faite à la victime de se taire par le chantage affectif.
Ensuite, le rôle de la société se manifeste dans l’ignorance et même le déni des faits et de leurs toxicités. En quoi la société (au plus proche comme la famille mais aussi plus largement du village jusqu’aux institutions) laisse faire, organise inconsciemment, rend la parole de la victime impossible et inaudible, si jamais, elle apparait. Dans la société, il peut même y avoir un retournement des rôles et la victime, en dénonçant son bourreau, peut devenir instantanément elle même le bourreau de son propre bourreau, victime à son tour d’une dénonciation infamante. Comme le disent les témoins à décharge au cours du procès, ses bons cotés en tant de collègue, voisin, ami deviennent des qualités supérieures et rendent le violeur au dessus de tout soupçon de pouvoir faire le mal.
L’autrice interroge aussi les rôles des différents acteurs du drame sans oublier d’analyser celui de la victime qui subit, ne peut se défendre, ni physiquement, ni par la parole à postériori, sans aucun échappatoire avant, prise au piège par le choix de sa mère d’un nouveau mari et d’une nouvelle cellule familiale. Ayant pu quitter le foyer familial pour suivre des études supérieures, l’autrice commence à libérer sa parole avec des tiers. Ces échanges la conduisent à porter plainte contre son beau père. Sa mère, après un an d‘hésitation, la suit et l’accompagne dans sa démarche.
La défense du beau père demeure ambivalente. Sans nier les faits, il essaye en permanence de minimiser la gravité de ses viols. Il ne veut ni ne peut se reconnaître lui même comme un monstre ou un acteur d’actes monstrueux.
La question de la réparation se pose. En effectuant une peine de prison, sans exprimer ni regrets ni remords à l’égard de sa victime, ni même la qualité de victime à l’autrice, le beau père a t’il réparé quelque chose? Non, nous répond elle. La peine de prison où là encore, il apparait comme un prisonnier modèle, solde un compte avec le droit, la société, mais les faits, les traumatismes, son attitude demeurent.
Neige Sinno s’est résolue à vivre avec son passé traumatique, toujours présent, mais mis à distance.
40. « Les Lettres d’Esther », Cécile Pivot (Corinne)
Le mot de Corinne :
Il s’agit d’une livre qu’une très bonne amie m’a offert.
J’ai été subjuguée par l’écriture de cet auteur inconnue pour moi et le thème m’a immédiatement plu.
Il s’agit d’un atelier d’écriture épistolaire ouvert par une libraire entre 5 personnes et elle-même.
J’aurai rêvé en faire partie !!
40. « On était des loups« , Sandrine Colette (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Le roman nous plonge dans deux univers impitoyables à priori. Celui du grand nord, sauvage, inhospitalier où se situe l’histoire et celui de la pensée intérieure du père, traumatisé par sa propre enfance.
Nous suivons une aventure humaine au cœur de ces deux mondes. La violence du monde sauvage est mise en parallèle avec celle de la société que le père fréquente par nécessité et le moins possible.
Dans son cheminement psychique, intérieur, au contact forcé avec son fils, ce père biologique va développer des qualités d’humanité qui lui étaient totalement étrangères et inconnues.
Cette évolution se nourrit du vécu insoupçonné de son fils et de son potentiel de vie jusqu’alors dénié par le père.
Le style de l’autrice illustre parfaitement ces tensions en plaçant le lecteur au sein des pensées immédiates du père, en flux rapide, comme on peut l’éprouver soi – même à l’occasion d’un moment de stress aigu.
40. « la divine comédie de nos vies« , Gavin’s Clemente-Ruiz (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une histoire d’amitiés, de vérités, de mensonges, d’amours aussi !
On y suit une bande de 4 copains, avec leurs joies et leurs peines, tout en passant par leurs coups de gueule. Au fil des pages, d’autres personnages prennent la parole. Entre passé et présent, l’intrigue se noue.
J’ai aimé cette histoire, j’ai adoré la justesse des sentiments et émotions des personnages qui ont chacun leurs parts d’ombre et de lumière.
41. « Ruptures« , Claire MARIN (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Claire MARIN est philosophe. Son livre est un essai qui aborde les ruptures que nous vivons, qu’elles soient voulues, décidées ou subies. Elle interroge leurs capacités à nourrir nos identités peut être davantage que nos moments de vie plus lisses, sans heurts.
Dans son essai, l’autrice cite des philosophes classiques, de temps en temps, pour illustrer son texte, mais l’absence de culture ou de connaissance en philosophie n’empêche pas de suivre sa réflexion.
40. « Verts » de Patrick Lacan/Marion Besançon (Stéphanie)
Le mot de Stéphanie :
Livre que ma fille a choisi et offert pour la fête des mère ♥️. Bd roman illustré » C’est l’histoire de racines qui s’entremêlent et de liens qui se nouent ».
41. « le soldat désaccordé« , Gilles Marchand (Alexandra)
Le mot d’Alexandra :
Grace à ce livre de poche j’ai découvert de nouveaux aspects de la Grande Guerre. Comment retrouver les siens ? dans tous les sens du terme. Je ne m’attendais pas à une fin si tragique, j’ai été en colère et tellement émue. Mais dans cette tourmente, la poésie domine le récit. L’amour surtout, même à distance.
Je conseille cette lecture pour se rappeler la chance que l’on a de vivre à notre époque, peut être même encore plus en cette période d’élection qui fait écho à une époque pas si lointaine qui a fait tant souffrir nos aïeux.
41. » La Librairie des rêves ensevelis »de Madeline Martin (Stéphanie)
42. « Le running club de la flemme« , Rutter Bethany (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Un livre qui se lit vite, très vite, trop vite peut-être ? Je me suis laissée embarquer dans cette histoire avec plaisir. J’ai beaucoup aimé les personnages, les thèmes et l’écriture. J’aurai presque aimé un peu plus de développement pour apprécier encore plus ma lecture.
C’est un livre jeunesse mais pas que… On y parle acceptation de soi et de l’autre, relations familiales et amicales et sport…
J’ai trouvé l’idée très sympa pour aborder ces thèmes sans aucune prise de tête, mais de façon à apporter une réflexion.
42. « Mykonos », Olga Duhamel-Noyer (Stéphanie)
43. « Miettes (humour décalé) », Stéphane Servant (Prysc)
43. « Et puis ça fait bête d’être triste en maillot de bain« , Amandine Dhée (Stéphanie)
43. « Petit Pays », Gaël Faye (Marie-Julie)
Un roman qui attendait sagement son tour dans ma Pal. J’en avais trop entendu parler et j’avais peur de le sortir. Puis j’ai lu la BD. Et finalement je me suis décidée à lire le roman. Et je n’ai pas été déçue. Il est glaçant, prenant et dérangeant. Comment a-t-on pu laisser faire ça, comment a-t-on fermer les yeux ? Et surtout pourquoi ne tire-t-on pas de leçons du passé afin que ces horreurs ne recommencent pas ?
44. « Sénégal Mon Pays« , Jack Meurant (Jean-François)
Le mot de Jean-François :
Le sous titre « Histoire d’un racisme ordinaire » illustre bien le fil conducteur du roman à partir du moment où on découvre l’histoire de Léopold N’Diaye.
On le voit arriver chez ses maîtres en situation d’esclavage. Leur enfant, une petite fille, s’attache à lui et s’occupe de lui apprendre à lire et écrire. Ensuite, à aucun moment, dans aucun milieu professionnel, il ne rencontrera une autre personne qui le considèrera comme un être humain à part entière. Encore moins au cours de sa période de boxeur où son manageur l’a rendu dépendant à l’alcool pour plus de soumission.
Sur la forme, j’ai été surpris par la diversité des thèmes des chapitres et il faut aller jusqu’à la fin pour les assembler, comme un puzzle. Cette réflexion, post lecture, a amélioré ma compréhension du roman et elle a ouvert sa complexité.
J’imagine que le chapitre sur la biographie du narrateur, à la fin du roman, permet de le voir avec une autre personnalité (à la manière du docteur Jekill et Mister Hide). Le narrateur peut alors s’affranchir du droit et estime rendre justice en pratiquant un acte qui appartient au domaine de la vengeance.
Le « premier » narrateur est d’abord un homme de (du) droit et il appartient au monde de la Justice. Hors vengeance et justice sont antinomiques. La littérature peut s’affranchir de cette dichotomie.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. Jack Meurant est un auteur Dignois. On peut facilement le rencontrer et échanger avec lui à l’occasion des différents salons littéraires locaux .
44. « Le couteau« , Salman Rushdie (Stéphanie)
44. « Les reflets du monde : et travailler, et vivre« , Fabien Toulmé (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Encore une réussite pour cet auteur qui fait partie de mes préférés.
Cette fois, il nous entraine dans une enquête sur le monde du travail et ses répercussions sur nos vies, nos loisirs, notre santé…
À travers trois grandes histoires et des petites, ainsi que des interviews, on appréhende ce sujet passionnant.
J’ai trouvé que c’était bien traité, bien fouillé et surtout bien amené pour que tout soit digeste. J’ai fini la lecture il y a quelques jours et je repense encore à ces personnes, à cette vaste problématique. Je me questionne, réfléchis. Je suis sûre que cette lecture aura des répercussions, peut-être minimes mais elles seront là, sur ma vie pro et perso.
Comme à chaque sortie d’un album de Fabien Toulmé, cette lecture va rejoindre le coin des coups de cœur de la médiathèque et je vais le conseiller au maximum.
45. « Le Ciel ouvert », Nicolas Mathieu – Dessins d’Aline Zalko (Prysc)
45. « Constellation« , L’Homme étoilé (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Cette fois encore, l’homme étoilé nous livre des fragments de vie remplis d’amour. Cette BD m’a fait sourire, rire, pleurer et me donne envie de croire à la bonté de l’être humain. J’aime la simplicité avec laquelle il nous livre ces histoires. Cet album est une pépite qu’il ne faut pas rater (comme ses autres d’ailleurs).
46. »11% »de Maren Uthang (Stéphanie)
47. « Au temps pour moi », Serge Scotto (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
« Quels bons moments je viens de passer avec Herbert Turaive, tonton Tonin, Aurélie et tant d’autres ! Cette lecture m’a été conseillée par l’auteur et franchement je ne la regrette pas. J’ai aimé rencontrer les personnages issus de son imagination, découvrir Marseille par ses yeux et suivre une intrigue mêlant suspense et humour. Cette histoire est pleine de remarques acerbes, drôles, vivantes. Le monde du livre dans sa plus grande valeur en prend plein la tronche… éditeurs, auteurs (parisiens surtout), libraires, organisateurs de salon, élus culturels… (ouf les bibliothécaires ont été épargné.e.s). Et en plus, vous y apprendrez quelques petites astuces et notions d’orthographe et de grammaire ! Merci Serge pour ce moment de lecture, j’ai eu quelques fois l’impression d’entendre le son de ton accent à travers tes mots et de retrouver ton énergie et ta verve ! «
48. »Le Jardin, Paris« , Gaëlle Geniller (Elodie)
18. « Les yeux de Mona« , Thomas Schlesse (Stéphanie)
48. « Veiller sur elle« , Jean-Baptiste Andrea (Corinne)
48. « La femme du périphérique« , Sophie Pointurier (Corinne)
Le mot de Corine :
Il s’agit d’un premier roman pour cet auteur qui aborde le sujet de l’art en Allemagne des années 90 et plus précisément de la perception de l’art féminin et de l’art dans l’ex Allemagne de l’est.
Sous forme de roman policier, une quête menée avec finesse et nous allons de découverte en découverte.
Donc, livre à découvrir !
48. « Clara lit Proust », Stéphane Carlier (Marie-Julie)
Le mot de Marie-Julie :
Une histoire toute douce qui m’a (presque) donné envie de lire Proust… bon presque hein !
Les pages défilent pour nous entraîner dans l’ivresse et la joie de la lecture avec Clara. Au fur et à mesure, la timide coiffeuse va s’ouvrir au monde de Proust et contre toute attente au monde qui l’entoure.
J’ai passé un très bon moment en compagnie de ce livre et de l’émerveillement qui en jaillit.