Un funambule sur le sable de Gilles Marchand

Stradi est né avec un violon dans la tête. Phénomène inexpliqué qui le rend différent et qui suscite l’incompréhension. Il grandit pourtant avec optimiste dans un monde qui ne l’accepte pas totalement, et tente d’y trouver une place.

Une belle histoire drôle et touchante, emplie de poésie et de fantaisie, qui parle de différence, d’acceptation et d’amour.

Brindille t1: les chasseurs d’ombres

Elle a tout oublié, qui est-elle ? d’où vient-elle ?
Elle s’ est réveillée , dans une petite chambre, d’un village peuplé de petites créatures, se demandant ce qu’elle faisait là. A la recherche de ses souvenirs perdus , elle fait une belle rencontre lors de sa recherche, qui la guidera pas à pas .

J’ai apprécié dans  cette bande dessinée les dessins et le carnet de croquis à la fin. L’histoire est magnifique, il y a une bonne synchronisation entre les différents chapitres. Ce qui ma donné envie de le lire, c’est la couverture avec la jeune fille en premier plan et la forêt derrière elle, avec les créatures de l’ombre.

J’attends le tome 2 avec impatience !

Me Pylinska et le secret de Chopin, d’E-E Schmitt

A neuf ans, le narrateur est bouleversé par Chopin. Il apprend le piano pour retrouver ce qui l’a ému mais Chopin se dérobe à lui. Adulte, il reprend des cours auprès de Madame Pylinska qui lui apprend pas tant à jouer qu’à écouter, sentir, vivre… Plus qu’une leçon de piano, de musique, de Chopin, elle lui offre une leçon de vie.

“En la contactant, j’avais formulé le simple vœu de cultiver mon jeu pianistique ; depuis, non seulement j’avais cueilli des fleurs à l’aube, écouté le silence, fait des ronds dans l’eau, étudié jusqu’à l’hypnose le mouvement des frondaisons sur le tronc, mais voilà que mon intimité même était gangrené par ses requêtes.”

Un joli texte à la fois léger et profond comme Eric-Emmanuel Schmitt sait les faire.

Carlos Ruis ZAFON

Mélangeant intrigues policières, sentimentales et un brin de fantastique, cet auteur espagnol nous entraîne dans son univers sombre dont l’atmosphère pesante et envoutante se retrouve d’un roman à l’autre. Le lecteur est emporté à la suite de jeunes protagonistes pris malgré eux dans un engrenage infernal qu’ils essaient de contrer.
Même si tous les livres se lisent avec plaisir, les deux premiers parus en France L’ombre du vent et Le jeu de l’ange, sont les plus aboutis et les plus captivants. On y plonge corps et âme dès les premières lignes pour ne s’en séparer qu’à regrets à la toute fin.
 
 

Le jeu de l’ange

 
 

Dans la Barcelone des années 20, un jeune écrivain tourmenté par la vie accepte l’offre tentatrice d’un mystérieux éditeur. Emporté dans une spirale infernale, il prend peu à peu la mesure de l’être auquel il s’est vendu.

 

L’ombre du vent

 

 
C’est une histoire « de livres maudits, de l’homme qui les a écrits, d’un personnage qui s’est échappé des pages d’un roman pour le brûler, d’une trahison et d’une amitié perdue. Une histoire d’amour, de haine et de rêves qui vivent dans l’ombre du vent ». Et c’est l’histoire du jeune garçon qui a tiré tout ça de l’oubli…
 Une intrigue poignante qui nous plonge dans une sombre Barcelone de l’après-guerre civile.
 
 

Le prisonnier du ciel

 

 Alors que Firmin prépare son mariage, il doit se confronter à son passé sous la forme d’un mystérieux et sinistre inconnu. Il révèle alors à Daniel une sombre période de sa vie au début des années 40, lors de laquelle il a rencontré un certain David Martin…
Ce nouveau volet du cimetière des livres oubliés lie plus étroitement encore les personnages de L’ombre du vent et du Jeu de l’ange.
 
 

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Marina

 
 

Nous sommes plongés dans un des sombres mystères de l’envoutante Barcelone de Zafon. Un noir secret entouré d’une aura de danger se dessine, mais on ne peut s’empêcher, à l’instar des personnages, de nous y plonger corps et âme.

 

 

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Le palais de minuit

Le prince de la brume

Les lumières de septembre

 

 

 
 
 
 
 

Chute libre – carnets du gouffre, de Mademoiselle Caroline

L’auteure est tombée en dépression, à trois reprises. Elle raconte ici la chute, la rechute, incluant dans le récit ses dessins de l’époque.  Elle nous fait vivre ce qu’est la dépression, comment cela s’introduit dans tous les aspects de la vie quotidienne, et les difficultés à s’en sortir.

Un témoignage à la fois drôle et bouleversant qui peut toucher et informer aussi bien les gens qui vivent cette maladie que leurs proches.

La tristesse des éléphants de Jodi Picoult

La mère de Jenna a disparu quand elle était petite. Dix ans plus tard l’adolescente se lance à sa recherche, plongeant dans les carnets de sa mère qui avait consacré sa vie à l’étude des éléphants. Secondée par un détective alcoolique et une voyante déchue, la jeune fille remonte les traces du passé.

Un texte magnifique et surprenant sur le deuil et les relations mère-filles aussi bien chez les humains que chez les éléphants.