Archives de catégorie : Littérature

La chorale des dames de Chilbury, de Jennifer Ryan

Alors que la plupart des hommes sont partis pour la guerre, la petite communauté d’un village anglais se réorganise. A commencer par la chorale qui, devenue uniquement féminine, va se maintenir, apporter soutient et réconfort, et voir chacune évoluer : dans l’adversité, les êtres changent et se révèlent, pour le meilleur comme pour le pire.

Une comédie joyeuse qui mêle amours, drames, jalousies et secrets par le biais des lettres et journaux de femmes des toutes générations devenues solidaires, travaillant ensemble et gardant leur bonne humeur, pour former le solide Front de l’intérieur et faire face aux ravages de la guerre.

Le mec de la tombe d’à côté de Katarina MAZETTI

Rien ne les destinait à se rencontrer, sinon deux tombes que le hasard a mises côte à côte. Et pourtant, un sourire échangé fait naître en eux une passion dévorante.
Plus qu’une histoire d’amour, on assiste à la confrontation de deux modes de vies, de deux cultures. La force des sentiments saura-t-elle surmonter leurs différences ?

La mémoire du thé, de Lisa See

Li-Yan grandit au sein d’une minorité ethnique de Chine dont l’existence est rythmée par la récolte du thé et les traditions ancestrales. Poussée par le destin et la dure loi Akha à tout quitter, elle se reconstruit dans un pays qui se modernise rapidement. Aux États-Unis, une enfant adoptée se lance sur les traces de ses racines chinoises…

Un beau roman qui nous plonge dans une Chine où les traditions côtoient la modernité, et qui nous entraîne dans le monde du thé, de la récolte à la dégustation.

Un funambule sur le sable de Gilles Marchand

Stradi est né avec un violon dans la tête. Phénomène inexpliqué qui le rend différent et qui suscite l’incompréhension. Il grandit pourtant avec optimiste dans un monde qui ne l’accepte pas totalement, et tente d’y trouver une place.

Une belle histoire drôle et touchante, emplie de poésie et de fantaisie, qui parle de différence, d’acceptation et d’amour.

Me Pylinska et le secret de Chopin, d’E-E Schmitt

A neuf ans, le narrateur est bouleversé par Chopin. Il apprend le piano pour retrouver ce qui l’a ému mais Chopin se dérobe à lui. Adulte, il reprend des cours auprès de Madame Pylinska qui lui apprend pas tant à jouer qu’à écouter, sentir, vivre… Plus qu’une leçon de piano, de musique, de Chopin, elle lui offre une leçon de vie.

“En la contactant, j’avais formulé le simple vœu de cultiver mon jeu pianistique ; depuis, non seulement j’avais cueilli des fleurs à l’aube, écouté le silence, fait des ronds dans l’eau, étudié jusqu’à l’hypnose le mouvement des frondaisons sur le tronc, mais voilà que mon intimité même était gangrené par ses requêtes.”

Un joli texte à la fois léger et profond comme Eric-Emmanuel Schmitt sait les faire.

Carlos Ruis ZAFON

Mélangeant intrigues policières, sentimentales et un brin de fantastique, cet auteur espagnol nous entraîne dans son univers sombre dont l’atmosphère pesante et envoutante se retrouve d’un roman à l’autre. Le lecteur est emporté à la suite de jeunes protagonistes pris malgré eux dans un engrenage infernal qu’ils essaient de contrer.
Même si tous les livres se lisent avec plaisir, les deux premiers parus en France L’ombre du vent et Le jeu de l’ange, sont les plus aboutis et les plus captivants. On y plonge corps et âme dès les premières lignes pour ne s’en séparer qu’à regrets à la toute fin.
 
 

Le jeu de l’ange

 
 

Dans la Barcelone des années 20, un jeune écrivain tourmenté par la vie accepte l’offre tentatrice d’un mystérieux éditeur. Emporté dans une spirale infernale, il prend peu à peu la mesure de l’être auquel il s’est vendu.

 

L’ombre du vent

 

 
C’est une histoire « de livres maudits, de l’homme qui les a écrits, d’un personnage qui s’est échappé des pages d’un roman pour le brûler, d’une trahison et d’une amitié perdue. Une histoire d’amour, de haine et de rêves qui vivent dans l’ombre du vent ». Et c’est l’histoire du jeune garçon qui a tiré tout ça de l’oubli…
 Une intrigue poignante qui nous plonge dans une sombre Barcelone de l’après-guerre civile.
 
 

Le prisonnier du ciel

 

 Alors que Firmin prépare son mariage, il doit se confronter à son passé sous la forme d’un mystérieux et sinistre inconnu. Il révèle alors à Daniel une sombre période de sa vie au début des années 40, lors de laquelle il a rencontré un certain David Martin…
Ce nouveau volet du cimetière des livres oubliés lie plus étroitement encore les personnages de L’ombre du vent et du Jeu de l’ange.
 
 

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Marina

 
 

Nous sommes plongés dans un des sombres mystères de l’envoutante Barcelone de Zafon. Un noir secret entouré d’une aura de danger se dessine, mais on ne peut s’empêcher, à l’instar des personnages, de nous y plonger corps et âme.

 

 

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Le palais de minuit

Le prince de la brume

Les lumières de septembre

 

 

 
 
 
 
 

La tristesse des éléphants de Jodi Picoult

La mère de Jenna a disparu quand elle était petite. Dix ans plus tard l’adolescente se lance à sa recherche, plongeant dans les carnets de sa mère qui avait consacré sa vie à l’étude des éléphants. Secondée par un détective alcoolique et une voyante déchue, la jeune fille remonte les traces du passé.

Un texte magnifique et surprenant sur le deuil et les relations mère-filles aussi bien chez les humains que chez les éléphants.

Vers la beauté, de David Foenkinos

Antoine a tout quitté pour fuir à Paris, se perdre dans la solitude anonyme de la foule. Maître de conférence en art, il se fait discret gardien de musée.

Ce roman met en scène les rencontres décisives qui bouleversent une existence. Et la nécessité de l’art, de la beauté, pour panser ses plaies et aller de l’avant

« Face à un tableau, nous ne sommes pas jugé, l’échange est pur, l’œuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. » 

Mille petits rien, de Jodi Picoult

Ruth est une infirmière compétente et appréciée depuis plus de vingt ans. Jusqu’au jour où un suprématiste blanc lui interdit de s’occuper de son fils, puis l’accuse de sa mort.

Le système judiciaire se met en branle dans toute son hypocrisie : « Il est parfaitement impossible d’examiner une affaire impliquant la seule infirmière noire d’un service hospitalier, un père néonazi et la décision mécanique prise par un membre de l’administration hospitalière sans envisager un instant un problème d’ordre raciste. » Et pourtant…

Un récit puissant porté par les voix de femmes fortes, qui dénonce l’omniprésence du racisme ainsi que l’hypocrisie et les préjugés qui entourent cette question.

Le suspendu de Conakry, de Jean-Christophe Rufin

Aurel est consul de France en Guinée. D’origine roumaine , doté d’un faible charisme et d’un goût vestimentaire original, il est relégué dans un placard de l’ambassade. Jusqu’au jour où il se trouve confronté à la mort suspecte d’un ressortissant français. Sa passion pour les enquêtes se réveille et le voilà soudain en proie à une inhabituelle énergie, bien décidé à résoudre ce crime contre l’avis générale.

Un roman d’enquête peu ordinaire qui nous plonge dans les coulisses de la diplomatie à l’étranger, bien connu par Jean-Christophe Rufin.