Pierre-Marie, romancier à succès, reçoit une lettre volumineuse d’une certaine Adeline. Il lui écrit pour renvoyer, sans le lire, ce qu’il prend pour un manuscrit, et une correspondance régulière naît chez ces deux inconnus : une amitié faite de confidences d’autant plus faciles derrière son clavier, mais aussi de mensonges…
Un roman épistolaire léger avec des personnages attachants dont la relation se complexifie au fil des échanges.
En pleine Corrèze une communauté de cosaques s’est installée en attendant de pouvoir rentrer dans leur pays. Des hommes déracinés qui vivent repliés, emprunts de tradition et de solidarité. Mais les années passent, les temps changent et la guerre arrive. Les plus jeunes veulent s’intégrer, alors que d’autres veulent conserver leur identité russe, que ce soit en prenant le parti de la République Française ou en s’engageant dans le combat contre Staline, quel qu’en soit le prix. Un roman qui nous entraine dans une Europe aux prise avec la seconde guerre mondiale, sur les traces d’une communauté qui se déchire pour préserver ses idéaux.
Cologne, Allemagne. 1934.
Poussé à l’exil par les lois anti-juives, le libraire Alexander Mendel est obligé de s’exiler en France avec sa famille. Il confie sa Librairie à son jeune employé, Hans Schreiber.
Par fidélité à son mentor et par haine du régime nazi, Hans décide de se battre, malgré les menaces et les bombes, pour que la Librairie continue à vivre dans cette période tragique.
Le combat d’un libraire, héros ultime d’un pays où règnent la haine et la terreur, qui tente de faire triompher les livres… et la liberté.
Basé sur une histoire vraie.
« Ma résistance aux nazis est de continuer à ouvrir la librairie tous les jours et à la faire fonctionner. »
Un matin, Ben découvre un vieux robot abimé dans son jardin. Lui qui laisse passer la vie décide de lui venir en aide et se lance dans un périple aux quatre coins du monde sur les traces de son créateur. Les deux être cabossés, l’un de l’intérieur et l’autre dans son enveloppe, vont vivre une aventure initiatique où l’on se demande qui a le plus besoin de l’autre…
Un roman tendre et drôle qui insiste à se libérer de son passé pour oser être soi et aller de l’avant, et qui interroge sur le rapport de l’humain la l’intelligence artificielle.
Trois
voleurs en cavale trouvent refuge dans un ancien bazar, fermé depuis
longtemps. Alors qu’ils attendent le
matin,
une lettre est glissée sous le volet clos, tout droit venue du
passé. Ils y découvrent la confession d’une femme perdue et,
touchés par sa détresse, lui répondent. Bientôt une nouvelle
missive leurs parvient. Autrefois, le bazar Namiya était connu pour
apporter une réponse à toutes les demandes de conseils. Cette nuit
là, passé et présent sont mystérieusement connectés et les
jeunes gens se prennent au jeu.
Thémis
est une grand-mère comblée, mais dont la jovialité cache un sombre
passé. Un jour de réunion de famille, elle se confie à deux de ses
petits enfants et leur raconte l’histoire familiale, à travers
laquelle c’est l’histoire complexe de la Grèce des années 40 à
nos jours qui se déroule.
Les
tensions et réconciliations familiales font échos à celles du
pays, déchiré entre fascisme et communisme.
Il
y a Louise, rongée par son impossibilité à avoir des enfants, qui
va accepter la proposition incongru de Monsieur Jules et bientôt
replonger dans le passé de sa mère. Il y a Gabriel et Raoul,
soldats embarqué malgré eux dans la guerre, ou encore Désiré qui
change d’identité au gré des évènements…
Entre
burlesque et tragique, l’auteur nous plonge dans l’année 1940 à
travers une galerie de personnages hauts en couleurs.
Alors
que son couple traverse une crise, Hélène
décide de s’isoler dans dix jours de méditation silencieuse. Elle
laisse derrière elle une carte par jour pour ses enfants et un mari
en proie au doute face
à l’éclatement de sa vie familiale aussi bien que professionnelle.
D’un
côté le calme de la méditation et de l’écoute de soi. De l’autre,
la violence des attentats, la presse internationale.
Alors
qu’elle vient de mourir, l’esprit de Tequila Leila persiste quelques
minutes. Cette prostituée turque se rappelle des moments forts de
son existence, de sa naissance dans la campagne anatloienne jusqu’à
sa mort dans les bas-fonds d’Istanbul.
Son
histoire croise la route d’autres femmes en marge de la société et
aux destins singuliers, à travers lesquels on découvre la Turquie
des années 50 à nos jours.
Le
paradis, c’est un bidonville de Bangalore menacé de destruction. Y
vivent des défavorisés, surtout des femmes qui combattent la
pauvreté et la dureté de l’existence par leur solidarité, leur
volonté de vivre, leur courage de se battre pour préserver le peu
qu’elles ont. A travers le quotidien de cinq adolescentes et de leurs
mères, on découvre une communauté marginalisée mais unie et
déterminée.
Un
roman lumineux et sans misérabilisme. Portraits de femmes fortes et
courageuses qui luttent pour être elles-mêmes contre un
gouvernement qui les rejette et des traditions qui les oppressent.
« Des
femmes aimées avec passion, abandonnées avec cruauté. Qui se
réveillaient tous les matins les poings serrés, les genoux fléchis,
prêtes à se battre. Qui voulaient à tout prix vivre. »