Archives de catégorie : Littérature

Le chœur des femmes, de Martin Winckler

Jean Atwood doit exercer pendant six mois dans l’unité 77 du docteur Franz Karma, dédiée à la médecine des femmes. Une cohabitation qui promet d’être conflictuelle entre le médecin, attentif aux femmes, à l’écoute de ce qu’elles ont à dire, et l’interne, qui se borne à l’aspect clinique et est plein de préjugés.

Un très beau texte, profondément humain, qui donne la parole aux femmes, à ce qu’elles subissent, aux violences médicales dont elles sont victimes, dans un système de santé très déshumanisé.

Oh happy day, Boudoux et mourlevat

Après quatre ans de silence, Pierre-Marie reprend contact avec Adeline sous prétexte d’un carnet égaré. Cette dernière est en plein déménagement pour le Canada, peu encline à renouer avec celui qui l’a quitté sans explications. Mais la complicité est toujours là et ils se reprennent au jeu des échanges épistolaires…

Une suite entrainante au roman ‘Et je danse aussi’ des mêmes auteurs.

Et je danse aussi, Mourlevat et bondoux

Pierre-Marie, romancier à succès, reçoit une lettre volumineuse d’une certaine Adeline. Il lui écrit pour renvoyer, sans le lire, ce qu’il prend pour un manuscrit, et une correspondance régulière naît chez ces deux inconnus : une amitié faite de confidences d’autant plus faciles derrière son clavier, mais aussi de mensonges…

Un roman épistolaire léger avec des personnages attachants dont la relation se complexifie au fil des échanges.

Vania, Vassia et la fille de vassia, de macha Meril

En pleine Corrèze une communauté de cosaques s’est installée en attendant de pouvoir rentrer dans leur pays. Des hommes déracinés qui vivent repliés, emprunts de tradition et de solidarité. Mais les années passent, les temps changent et la guerre arrive. Les plus jeunes veulent s’intégrer, alors que d’autres veulent conserver leur identité russe, que ce soit en prenant le parti de la République Française ou en s’engageant dans le combat contre Staline, quel qu’en soit le prix.
Un roman qui nous entraine dans une Europe aux prise avec la seconde guerre mondiale, sur les traces d’une communauté qui se déchire pour préserver ses idéaux.

Le libraire de Cologne, de Catherine Ganz-Muller

Cologne, Allemagne. 1934.
Poussé à l’exil par les lois anti-juives, le libraire Alexander Mendel est obligé de s’exiler en France avec sa famille. Il confie sa Librairie à son jeune employé, Hans Schreiber.
Par fidélité à son mentor et par haine du régime nazi, Hans décide de se battre, malgré les menaces et les bombes, pour que la Librairie continue à vivre dans cette période tragique.

Le combat d’un libraire, héros ultime d’un pays où règnent la haine et la terreur, qui tente de faire triompher les livres… et la liberté.

Basé sur une histoire vraie.

Ma résistance aux nazis est de continuer à ouvrir la librairie tous les jours et à la faire fonctionner.”

Il y a un robot dans le jardin, de Deborah Install

Un matin, Ben découvre un vieux robot abimé dans son jardin. Lui qui laisse passer la vie décide de lui venir en aide et se lance dans un périple aux quatre coins du monde sur les traces de son créateur. Les deux être cabossés, l’un de l’intérieur et l’autre dans son enveloppe, vont vivre une aventure initiatique où l’on se demande qui a le plus besoin de l’autre…

Un roman tendre et drôle qui insiste à se libérer de son passé pour oser être soi et aller de l’avant, et qui interroge sur le rapport de l’humain la l’intelligence artificielle.

Les miracles du Bazar Namiya, de Keigo Higashino

Trois voleurs en cavale trouvent refuge dans un ancien bazar, fermé depuis longtemps. Alors qu’ils attendent le matin, une lettre est glissée sous le volet clos, tout droit venue du passé. Ils y découvrent la confession d’une femme perdue et, touchés par sa détresse, lui répondent. Bientôt une nouvelle missive leurs parvient. Autrefois, le bazar Namiya était connu pour apporter une réponse à toutes les demandes de conseils. Cette nuit là, passé et présent sont mystérieusement connectés et les jeunes gens se prennent au jeu.

Un roman original et plein de sensibilité.

Ceux qu’on aime, Victoria Hislop

Thémis est une grand-mère comblée, mais dont la jovialité cache un sombre passé. Un jour de réunion de famille, elle se confie à deux de ses petits enfants et leur raconte l’histoire familiale, à travers laquelle c’est l’histoire complexe de la Grèce des années 40 à nos jours qui se déroule.

Les tensions et réconciliations familiales font échos à celles du pays, déchiré entre fascisme et communisme.

Miroir de nos peines, Pierre Lemaître

Il y a Louise, rongée par son impossibilité à avoir des enfants, qui va accepter la proposition incongru de Monsieur Jules et bientôt replonger dans le passé de sa mère. Il y a Gabriel et Raoul, soldats embarqué malgré eux dans la guerre, ou encore Désiré qui change d’identité au gré des évènements…

Entre burlesque et tragique, l’auteur nous plonge dans l’année 1940 à travers une galerie de personnages hauts en couleurs.