“Il n’y a rien de pire que
les maisons vides.
Les objets délaissés, peut-être. (…)
passage. (…)
Souillarde. Peut-être aussi cette pièce si petite qu’elle est
remplie de toi.
Ces murs en pierre qui seuls savent, privilège immense,
tes.
heures de solitude en leur sein.
Cet endroit qui n’appartient qu’à toi et où tu.
as avoué tellement, où tu as crié tes.
colères, donnés tes.
conseils, où tu.
as transmis, l’air de rien, sans t’arrêter.
Ce legs, ton legs, mon legs.”
Un recueil poétique au souci du détail presque documentaire avec toutes ses terres dans la gorge pour raconter les lieux de l’enfance, la réalité douce et crue du monde agricole, l’aliénation des corps.
Pas de folklore, ni de récit d’un idyllique paradis perdu dans les multiples ruralités qui poussent et s’incarnent dans les mots de l’autrice, en quête, mais de la beauté qui jaillit là où l’on ne l’attend pas…
Les Carnets du Dessert de Lune – 15 euros.
Merci beaucoup.