En ce jour de Novembre, deux êtres solitaires ressentent le poids des ans. Deux « rois des chamois » suivis par un papillon blanc. Homme et animal se rencontrent enfin après des années de traque.
Avec talent et poésie, Erri de Luca nous offre un récit épuré d’une grande majesté.
Le livre déroule la confession d’une femme condamnée, une femme qui s’est tue mais se livre, avant la fin. Elle déroule le fil de son histoire jusqu’à ce qu’on comprenne ce qu’elle a subi et ce qu’elle a fait pour en arriver là.
Un
texte court et percutant qui se lit d’une traite.
En
gage de paix et pour favoriser la fraternisation de leurs peuples, le
chef indien Little Wolf propose au Président Grant d’échanger
mille femmes blanches contre autant de leurs meilleurs chevaux. C’est
ainsi que des jeunes femmes volontaires, tirées d’ailes ou de
prisons vont intégrer la tribu du chef cheyenne et découvrir une
nouvelle vie avec ses rites et traditions. Parmi elles, May Dodd rend
compte de cette expérience à travers ses carnets.
Un
récit qui nous plonge dans les grandes plaines de l’ouest américain,
nous fait découvrir la vie du peuple cheyenne et l’horreur de leur
colonisation par l’homme blanc.
Rex est un être biomorphe créé par l’homme, animal génétiquement modifié et armé, conçu pour obéir : le Maître désigne l’ennemi ; Rex tue l’ennemi ; Rex est un bon chien. Mais le Maître a-t-il toujours raison ? Et si le Maître n’était plus là ?
« Qu’est
ce que tu es rex? Un homme un chien ou une machine ? Ou une menace ? »
Un récit qui interroge sur le statut pour ces créatures, leur capacité à avoir une conscience et des sentiments, leur droit de vivre, d’être libre. Une réflexion sur l’intelligence animale, biomorphe et artificielle, qui questionne sur la responsabilité de celui qui crée, de celui qui donne des ordres ou qui obéit : où situer le bien du mal ? Culpabilité de l’arme ou de celui qui la manie ?
Voilà maintenant dix ans que les hommes du village sont partis, mobilisés de force pour la Grande Guerre. Dix ans qu’ils ont laissé femmes, enfants et anciens pour un conflit loin de chez eux… La jeune Molly est heureuse car elle peut enfin commencer l’entrainement pour tenter d’entrer dans l’ordre prestigieux des Bergères guerrières : un groupe de femmes choisies parmi les plus braves, pour protéger les troupeaux mais aussi le village ! Pour faire face aux nombreuses épreuves qui l’attendent, Molly pourra compter, en plus de son courage, sur Barbe Noire, son bouc de combat, mais également sur l’amitié de Liam, le petit paysan qui rêve aussi de devenir Bergère guerrière même si ce n’est réservé qu’aux filles…
Une chouette série avec des personnages attachants et un univers qui s’approfondit au fil des tomes.
Les habitants du village de Mitsuke sont sommés par un kakuen, une créature mi-homme mi-singe, de déposer une jeune fille en sacrifice au sanctuaire dédié à Tenjin. Le jeune bonze Benzon part alors pour le temple Kôzen-ji chercher de l’aide, et revient en compagnie du célèbre Hayate, un chien exorciste, pour tendre un piège à la créature malfaisante qui terrorise les villageois.
Mais rien ne se passe comme prévu quand Mashira le kakuen décide d’adopter le superbe chien…
Une belle histoire d’amitié tumultueuse avec des personnages attachants, qui nous plonge dans un Japon légendaire.
La
famille Portepoisse est une famille de porte-malheurs qui, chaque
jour, distribue aux humains des
tickets-poisse. Simon, petit dernier,
n’est pas comme les autres et préfère
les bonnes nouvelles aux
mauvaises.
Quand
le jour arrive de distribuer son premier ticket, leur chat noir,
Georges,
essaie de lui expliquer qu’une mauvaise nouvelle de temps en temps
permet
de mieux apprécier les moments de bonheurs, mais le garçon reste
sceptique.
Arrivera-t-il
à remettre son premier ticket porte-poisse pour annuler les vacances
de la famille Chouquette ?
Une
BD pleine d’humour qui montre que chaque malheur peut avoir un revers
positif, et inversement.
« Impossible
de savoir combien de vies tu mènes de front : il y a la femme qui se
bat le jour ; celle qui se noie la nuit : celle qui découvre au pied
du mur le métier improbable de maman ; celle qui apprend à nager en
se noyant ; celle qui n’est pas encore arrivée mais – tu l’espères
– se pointera bientôt pour voler au secours de toutes les autres :
la superwoman en toi. »
Ce
récit universel
s’adresse
à une femme qui vient d’être quittée et doit gérer seule son
bébé, l’écriture de sa thèse, son travail de metteuse en scène…
une mère célibataire qui se bat pour être une cheffe de famille à
part entière et mener de front sa vie de femme,
d’artiste et de mère.
Tous les ans à la mi-carême, la salpêtrière ouvre ses portes au Tout-Paris pour un bal costumé qui attire les curieux, avides d’observer les folles qui y sont enfermées. Pour la jeune Louise, condamnée pour hystérie, ce bal cristallise ses espoirs de sortie. Geneviève, infirmière par vocation, veille sur les malades. Lorsque Eugénie y est envoyée par son père pour prétendre voir les esprits, aucune ne se doute que cette jeune femme au caractère libre et indépendant va faire vaciller leur quotidien.
Un
roman réussi qui nous entraîne dans le quotidien de ces femmes
enfermées malgré elles par une société patriarcale qui réprimande
tout ce qui n’est pas la norme.
« Un dépotoir pour toutes celles qui nuisent à l’ordre public. Un asile pour toutes celles dont la sensibilité ne répond pas aux attentes. Une prison pour toutes celles coupables d’avoir une opinion… aucune femme n’a jamais la totale certitude que ses propos, son individualité, ses aspirations ne la conduiront pas entre ses murs redoutés. »
« Mauro
cuisine sans lever le nez, une improvisation d’une grande intensité,
une expérience sensorielle de haute volée… Il se concentre sur
les produits, l’idée est plutôt de les révéler, de les mettre en
lumière, c’est parfois en les associant à d’autres qu’ils montent
en bouche et se montrent.«
Le
récit retrace le
parcours atypique d’un jeune homme, entre CAP Cuisine et Master
d’Economie, doté d’un tempérament taciturne doublé d’une grande
sensibilité. Une plongée dans un milieu dur, dont Mauro éprouve la
rudesse comme la passion, le rythme infernal et le plaisir de
régaler.