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« Zéro chimio, six mois de fêtes, la mort au bout. »

« Il se donne six mois. Six mois maximum, sans doute moins. Six mois de fêtes furieuses. » Épuisé par les traitements contre son cancer, Greg décide de tout arrêter et de profiter du temps qui lui reste. « Il est fier de son audace. Il s’étonne lui même. Il va dire non … Ce qui vient, il le veut joyeux. Il va mourir, inutile de s’appesantir là dessus, mais il refuse que ce soit triste. » Après dure une semaine de soins intensifs et quarante huit heures de douleur chez lui Greg atterrit dans le petit hôpital. Là, il est pris en charge par une petite docteur argentine qui aimerait s’insurger contre le système et l’inhumanité du grand centre, mais se contente de jurer dans sa langue natale et de sauver ses patients. Il y a aussi l’aide soignant râleur et bourru mais efficace et attentionné. La femme de ménage effacée qui ne demande qu’à exister. Une infirmière endurcie qui cache un fond de douceur. Il y a cette femme âgée de sept ans qui fuit sa chambre pour errer dans les couloirs. Et il y a Albert, le vieil homme qui partage la chambre de Greg, qui a bien vécu et qui connait bien la mort. Entre ces deux là, quelque chose va se nouer. « C’est cela que Greg veut vivre dorénavant, des instants où l’on est heureux d’être ensemble, où l’on ne se pose pas davantage de questions. » Pour Greg, la mort est assurée. Sa décision est prise, il est sûr de lui. Il convoque ses proches pour leur faire part de sa volonté, sa dernière volonté, de choisir sa mort entouré des siens et non la souffrance dans l’isolement du grand centre. Il y a ceux qui comprennent, se résignent, acceptent, et ceux qui ne comprennent pas et veulent le pousser à continuer. Et il y a le grand centre. Greg sait ce qu’il veut, mais les choses ne sont pas si simples.

Un roman court mais percutant, lumineux et plein de vie, qui interroge sur le droit de disposer de son corps et de sa vie, donc de sa mort, sur la situation des structures de soins à deux vitesses dans un monde de soin déshumanisé où le patient n’est plus au centre, et qui en peu de mots donne voix à un panel de ceux qui se trouvent pris dans ce milieu, patient, soignant ou aidant.

« L’important c’est que jusqu’au bout ta vie soit belle.« 

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