Archives de catégorie : ♥ Vos libraires ont lu ♥

Moi, Peter Pan, de Michael Roch

Le livre donne la parole à un Peter Pan plein de questionnements, à l’innocence brisée par le départ de Wendy, qui ne se contente plus uniquement de vivre dans le présent du monde imaginaire. Il égraine ses idées ‘mal fagotées, encore lourdes d’inutilités’ et derrière les mots qu’il distille à sa tribu, c’est lui-même qui interroge ses doutes et sa tristesse, sa peur de tomber hors du Pays Imaginaire, sa peur de grandir.

Un conte onirique, philosophique et contemplatif, à savourer lentement, chapitre par chapitre, pour en apprécier la poésie et la profondeur.

Un peu, beaucoup, à la folie, de Liane Moriarty

Cela aurait dû être un barbecue ordinaire d’un dimanche ensoleillé. Mais quelque chose à mal tourné et trois familles en ressortent bouleversées, leur amitié mis à mal. Que s’est-il passé ?

L’auteure nous fait revivre cette terrible journée par petites touches et nous plonge dans le quotidien de couples ordinaires dont l’apparent bonheur se pique de petits mensonges.

Derniers mètres jusqu’au cimetière, d’Antti Tuomainen

A 37 ans, Jaakko apprend qu’il va mourir : il est empoisonné à son insu depuis longtemps et il ne lui reste que peu de temps à vivre. De retour chez lui, il découvre que sa femme le trompe et qu’une entreprise concurrente essaie de débaucher ses employés. Bien décidé de mettre à profit ses derniers jours, il se lance dans une enquête, parsemée de cadavres accidentels, sur sa propre mort.

Un roman loufoque et réjouissant au cœur de la Finlande.

Dix, de Marine Carteron

Ils sont sept élèves sélectionnés pour participer à cet escape game littéraire télévisé. Avec les accompagnateurs, ils se retrouvent à dix isolés sur une petite île bretonne. Bien vite tous comprennent qu’ils n’ont pas été choisis au hasard. Car chacun cache un sombre secret.

Une réécriture moderne des Dix petits nègres qui dénonce les dérives du harcèlement et de la manipulation.

Animal, de Sandrine Collette

Dans la forêt népalaise, Mara sauve deux enfants sacrifiés et s’enfuit avec eux.

Sur les versants du Kamtchatka, Hadrien suit sa femme, Lior, pour une chasse à l’ours qui les poussera à dépasser leurs limites.

Un roman en deux temps où le suspens tient dans la traque et où l’humain est confronté à la sauvagerie qu’il renferme. Humain, animal, pour survivre ils iront au bout d’eux-mêmes.

Les gratitudes, de Delphine de Vigan

Ancienne correctrice, Michka entre en maison de retraite, le langage de plus en plus perturbé. Les mots lui échappent, se confondent, disparaissent…
Il y a Marie, une jeune femme, presque comme sa fille, qui lui rend visite, ainsi qu’un orthophoniste chargé de retarder l’échéance, qui travaille sur les mots mais aussi le silence, les non-dits, les souvenirs qui ressurgissent.
La bataille est perdue d’avance, mais il faut lutter. Mot à mot. Ne rien céder. Pas une syllabe. Sans le langage, que reste-t-il ?

Jusqu’à ce que la mort nous unisse, de Karine Giebel

Lorsque l’un des gardes du parc du Mercantour meurt d’une chute de montagne, Vincent, guide solitaire et blessé, s’interroge : emporté par la montagne ou par la corruption des hommes ? Accompagné d’une jeune gendarme fraîchement mutée, il mène sa propre enquête sur la mort de son meilleur ami.

Un récit qui nous plonge dans la beauté sauvage de la nature des environs d’Allos aussi bien que dans les tréfonds de l’âme humaine.

Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de M. A. SHAFFER et A. BARROWS

A travers un échange de lettres entre une jeune écrivain, Juliet, et les habitants de Guernesey, on découvre la vie de cette île pendant la seconde guerre mondiale.

Correspondances, témoignages de guerre et amitiés se mêlent, ponctués d’une touche d’humour. Un très bon moment de lecture.

La femme qui ne vieillissait pas, de Grégoire Delacourt

”J’ai regardé mon visage, ce visage de quinze ans de moins que moi, et j’ai pensé avec mélancolie à ces femmes qui donnent tout pour ce qui est en réalité une malédiction”

Ce beau texte teinté de mélancolie offre une réflexion sur le temps qui passe, la manière dont chacun l’appréhende et sur les âges de la vie qui apportent leurs lots de joies, plaisirs et peines.

Du haut de mon cerisier, Paola Peretti

Mafalda aime son chat, grimper dans son cerisier, jouer au foot, regarder les étoiles. A 9 ans, elle sait qu’il ne lui reste plus que quelques mois avant le noir.

Cette petite fille courageuse affronte ses peurs et la maladie, à la recherche de son “essentiel” qu’elle pourra faire même sans les yeux.

Un roman magnifique, simple et touchant, plein de tendresse et de poésie.