Mylène n’est jamais apparue, ni aux yeux des autres, ni aux siens jusqu’au soir de ce dîner mondain, auteurs/autrices et libraires, agentes/agents rassemblés/rassemblées en ce moment platement pince-fesses : pour elle, la rencontre… Serpillière et fumée de cigarette. Ce qu’il fallait pour que ça bascule peu à peu de l’anomalie à l’accident.
Elle qui se décrit comme l’intendante de son mari, Mallaury, écrivain à très petits succès qui font bouillir la marmite, disparaît pour enfin s’émanciper… Évaporée par choix, elle s’autorise à arpenter sa propre histoire familiale et à raconter.
Pour cette femme, un cheminement libérateur peuplé de fantômes et de métamorphoses par un subtil jeu de chaises musicales dans lequel la puissance de l’écriture y est à la fois incubateur et antidote à la disparition.
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