Consolée grandit au Rwanda, enlevée au siens et confiée à un orphelinat qui prend en charge les enfants « mulâtres ». Astrida, touchée par Alzheimer, perd l’usage du français et ne s’exprime que dans une langue inconnue qui l’isole de plus en plus. Quand Ramata arrive dans la maison de retraite pour son stage de thérapeute, elle se prend d’affection pour cette vieille dame et tente de comprendre qui elle est et d’où elle vient.
A travers trois destins croisés, entre racisme, exil et quêtes d’identités, le livre retrace une part sombre et méconnue de l’histoire de la Belgique coloniale.