Mamie Luger, de Benoit Philippon

Lorsque l’inspecteur Ventura reçoit Berthe en salle d’interrogatoire, il n’imagine pas que sous ses dessous de gentille et fragile grand-mère, elle cache un franc-parler revigorant et un passé haut en couleur. Au fil des heures elle mène la danse et déroule, entre confession et règlement de compte, le fil de son existence où se succèdent les époux et les cadavres, un nazi ou encore des meurtriers en cavale.

Un réjouissant portrait au vitriol d’une femme qui en a bavé, mais ne s’est pas laissé faire, féministe avant l’heure.

Si mon témoignage peut inciter des filles à ne pas faire de conneries et des bonhommes à être un peu moins cons, ce sera ma petite pierre laissée à l’attention de l’humanité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.