(…) les gens qui s’aiment prennent toujours toute la place sur les trottoirs de l’existence.
Marie et Orso s’aiment.
« Quelque chose a eu lieu qui n’a pas eu lieu » et c’est tout leur quotidien qui se retrouve enseveli sous une épaisse couche de chagrin.
Orso gagne sa vie en rédigeant des notices techniques pour des appareils électroménagers, Marie s’ennuie dans un boulot au jargon bourré d’anglicismes dont le sens lui échappe. En vrai, depuis que « ça n’a pas eu lieu », il et elle se gavent de séries en épongeant leurs larmes dans leur housse de couette et plus personne ne va bosser.
Orso, c’est un très mauvais bricoleur mais un amoureux au grand cœur. Dans un livre, il a trouvé cette formule « la théorie de la grande diversion » et pour redonner le sourire à Marie, il démarre la Renault Nevada…
Un improbable road-trip aux destinations exotiques et singulières s’engage sur des routes sinueuses et étonnamment méconnues… Du musée des Poids et Mesures de Mécringes à celui de Lourdes qui offre un panier retraite aux anciennes gloires du musée Grévin, d’un distributeur de pizzas dans le Larzac à la saucisse frites d’une fête de village, Orso est prêt à tout pour Marie y compris à se laisser surprendre.
« La vie, c’est comme une bicyclette. Il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Einstein avait sans doute raison ! Un roman d’une tendresse infinie qui fait la part belle aux rencontres et aux micro-aventures qui raniment l’envie de continuer même si, et laissent rejaillir la joie de vivre et d’être là.
