« Je me suis assis sur une borne en pierre en essayant de ne penser à rien et je me suis imaginé mon presse-agrume en train de brûler sur le cercueil de Laurent Milési. A peine sorti d’usine, il finissait dans un four, sans même être passé par la case utilité. Chaque fois que je penserai que j’ai raté ma vie, je n’aurai qu’à penser à la sienne, on pouvait difficilement faire pire. »

Alors qu’il monte sur le tabouret pour se passer la corde au cou, le téléphone sonne et il choisit d’interrompre son geste pour répondre au numéro inconnu. Il ne sait pas encore que sa journée va prendre un tour totalement loufoque et, peut-être, lui faire changer ses plans.
Un court texte joyeusement absurde et décalé, sourire et bonne humeur garantie !