Ancienne correctrice, Michka entre en maison de retraite, le langage de plus en plus perturbé. Les mots lui échappent, se confondent, disparaissent…
Il y a Marie, une jeune femme, presque comme sa fille, qui lui rend visite, ainsi qu’un orthophoniste chargé de retarder l’échéance, qui travaille sur les mots mais aussi le silence, les non-dits, les souvenirs qui ressurgissent.
La bataille est perdue d’avance, mais il faut lutter. Mot à mot. Ne rien céder. Pas une syllabe. Sans le langage, que reste-t-il ?