« Belette » de Mye

« Ça sent la LIBERTEE. Allez, tais-toi et profite.« 

« Tu vas trop vite Belette ! T’as trop de choses à me dire ! Qu’est-ce que tu fais là ? Tu me tombes dessus comme ça, tu me presses. Tu sais, je t’ai vue et t’es restée dans ma tête ! Et puis, d’où tu sors d’abord ? Tu débarques à l’heure de l’apéro, comme ça, d’un coup, sans crier gare. Tu me descends de nulle part, sans détour, têtue comme une bourrique et déterminée comme un taureau. Le monde demande qu’à sombrer et toi, tu sauves l’enfance ! Tu sauves l’amour ! Tu sauves les fous ! Tu sauves les mouettes ! Tu me noies, clairement.« 

Belette a 13 ans et la cabosse avec son père et ses mousseuses, ça la connait. Avec Babine, sa bicyclette, elle prend le large le jour où Pierre, fesses-trop-hautes, manque son acrobatie à cause d’un baiser qui colle. Direction, le cimetière bunker et la Grand Plage où elle croise et recroise la femme Imperméable à la robe aux fleurs jaunes, Léon et ses sacs plastiques qui dansent avec les mouettes et le Mécano du Bon Dieu dans sa salopette…

Hymne à l’enfance, à la vie, à la joie qui résiste aux larmes, « Belette » est éclat de soleil dans le gris du ciel.

Une réflexion sur « « Belette » de Mye »

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