
« Bullerbysyndromet. C’est ainsi qu’on appelle l’amour démesuré des allemands pour le monde préservé et idyllique que serait la Suède. Une Suède qui se nourrit directement d’histoires pour enfants. » Et que serait une histoire pour enfants sans ogres et sorcières…
Une tombe d’enfant profondément enfouie dans la forêt. Un enfant disparu. Une autre prisonnière dans une cabane au milieu des bois… « Ces choses ne peuvent pas arriver dans une seule et même forêt sans qu’il y ait le moindre rapport entre elles. … Elle refuse d’admettre qu’il se passe ici quelque chose de bien plus grand. Qu’il doit y avoir quelqu’un qui sévit dans cette forêt depuis de nombreuses années. »
Il y a Nora, Henrik et leur fils Fynn arrivent en Suède pour des vacances dans ce coin de nature reculé et idyllique. L’occasion de ressouder la famille et de se ressourcer. Il y a Rosa, qui elle, revient dans la maison de son enfance au chevet de son frère blessé, même si elle continue secrètement de se consacrer à ses recherches sur le lien entre la décomposition des corps et la croissance des végétaux de la forêt sauvage. Et Il y a une petite fille élevée à la dure par un homme qui la retient prisonnière et la fait jouer à un drôle de jeu de survie.
Les trames se croisent et s’entremêlent jusqu’à s’imbriquer lentement dans ce triller haletant impossible à lâcher.