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Les nues s’ouvrent et

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Donner la vie ce genre de choses et je

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Des nues tous les jours au bout d’un

Moment ça détruit le coccyx et

La candeur qui est beaucoup moins

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Flipbook poétique en 50 capsules qui commence avec « Attention » et finit par « Palpiter ». les pages de gauche étirent le corps pantin d’une danseuse désarticulée, balloté par un monde qui veut en découdre, jusqu’à presque couvrir la dernière page d’un noir moucheté. Le chemin inverse est possible. D’un monde qui dévore l’individu jusqu’à le retrouver tordu mais entier, on peut (re)commencer ce recueil en palpitant et le terminer dans l’attention (à faire ou à avoir, tout est question de posture). Un corps qui enfle et désenfle en réaction aux mots qui lui font face sur les pages miroir, d’une empathie schizophrène tant tout ce qui semble extérieur le pénètre. Ce qui arrive au monde nous arrive à nous, du petit bonheur à la grande catastrophe à travers toutes les nuances de moche et de beau, et vice versa.

Une lecture pépite dont il serait bien dommage de se passer…

Pauline Picot est autrice, performeuse et docteure en Études Théâtrales. Les éditions Quartett publient ses textes théâtraux depuis 2012. Sa pièce Votre âme sœur est peut-être dans cette forêt (2022) est mise en espace au Théâtre du Rond-Point en février 2023. Je pourrais compter tous mes os est lauréate du festival Texte En Cours à Montpellier en novembre 2023. Quant à sa poésie – sous forme de fragments composés ou d’éructations-fleuves – elle peut se lire aux éditions Les Éclairs (À l’heure qu’il sera, 2017), dans des revues spécialisées (Gustave, Recours au poème, Carabosse et Véhicule) ou sur les réseaux sociaux (la série des Éclats et celle des Poches de Résistances Poétique sur YouTube ; la publication soutenue de textes sur Instagram et Facebook). Depuis 2019, elle crée des séries de performances accompagnées de photographies qui questionnent l’impératif de compétition, la solitude du quotidien, la candeur en face de l’état du monde. En 2024, elle est artiste invitée du LBO – Centre d’Art (73) avec son chantier de création : Pleureuse, l’émissaire des lieux perdus. (Biographie – Les Presses du Réel)

https://www.ardetpaulinepicot.com

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