(…) bien que les maisons fussent vidées de leurs objets…
… ceux qui les avaient habitées n’en disparaissaient jamais tout à fait…
Le Croque-en-murs est celui qui est appelé lorsqu’un.e habitant.e de la forêt disparaît. Il est celui à qui l’on confie la tâche de vider la maison des défunts.es et ce rôle qui est le sien lui vaut la méfiance des autres auxquels il inspire de la crainte. Pourtant, aucun.e d’entre eux/elles ne voudraient de sa place puisqu’on pense que là où il passe, la mort n’est pas loin…
Seul Edgar, un jeune lapereau plus curieux qu’effrayé, décide de le suivre jusqu’à sa tanière et y découvre, soigneusement conservé, un objet souvenir de celles et ceux qui ont quitté ce monde. Autour d’un chocolat chaud et de sablés croustillants, le Croque-en-murs se dévoile et raconte à Edgar, ébahi, les secrets de son don particulier…
Entre les deux animaux de la forêt, une belle histoire d’amitié voit le jour.
À travers le personnage du Croque-en-murs, ce sont l’amour et la mémoire de celles et ceux qui ne sont plus parmi les vivants.es mais présents.es dans les cœurs, qui sont célébrés. Un album, signé par l’auteur des « Mémoires de la forêt », d’une grande beauté et douceur avec lequel les plus jeunes (à partir de 5 ans) pourront apprivoiser les concepts de la mort et du deuil.
Venez, on vous en parle !
