On s'appelle ?

09.72.63.56.38

E-mail

contact@defilenpage.fr

Nos horaires

Mar - Sam : 9h30 - 19h

Impossible de définir ce que nous avons scellé ce jour pluvieux en buvant la potion de Fangio :
cette alliance d’amis, presque de frères, que nous avons fini par construire ? Ce binôme de journalistes ou plutôt de fervents et éternels curieux, trouvant en toutes choses des prétextes pour explorer ?
Ce que nous avons scellé, c’est quelque chose qui, au final, échappe aux deux catégories, qui les dépasse. Quelque chose qui ne figure pas dans les dictionnaires. Cela relève de l’amitié, c’est indéniable, mais c’est aussi comme un grand pacte prospectif.

Le narrateur et Fernán se rencontrent sur les bancs de l’école à Buenos Aires en 1976 et leur duo amical prend son envol sur la création d’un magazine autour de leurs passions partagées pour la musique et le sport. Immersion dans l’atmosphère d’un lieu et d’une époque, dans la fougue adolescente, on fonce dans ce récit comme Fangio dans son automobile sur les circuits…
Héros populaire attachant et « prétexte » d’écriture pour les personnages et leur auteur, la figure de Fangio habite et traverse le livre, point paradoxalement fixe vers lequel se tourne les mémoires. L’interview du pilote, décrochée sur un coup d’audace par les deux jeunes garçons, épurée par les années qui les en séparent, sublimée par des détails retrouvés ou fantasmés au fil de leurs échanges devient récit fondateur de leurs vocations futures et refrain qui rythme le livre.
Ce qui laisse une empreinte, ce sont les débuts et ils sont nombreux dans ces pages. Ceux qui ont été vécus, ceux qui ont été relatés, ceux qui ont été admirés s’entremêlent et tissent l’histoire dans laquelle on se laisse plonger avec plaisir, lecteur, lectrice, par le talent et les jeux de faux semblant d’Eduardo Berti.

« Faster » ou la vraie fausse autobiographie d’un auteur qui joue habilement à laisser penser aux lecteurs.rices qu’il pourrait être l’un de ses personnages.
« fAster » ou la bande-son de deux adolescents argentins dans la seconde moitié des années 1970.
« faSter » ou la galerie de portraits des héros de jeunesse en points communs, propices et indispensables forges d’une amitié.
« fasTer » ou la naissance d’un écrivain, du fanzine imprimé avec un hectographe à la littérature.
« fastEr » ou un oulipien qui se souvient d’un oulipien…
« FasteR » est un texte captivant et foisonnant. Venez, on vous en parle !

Jetez un oeil !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.