La faim de leur monde de Akhenaton

“Je suis fatigué de chanter les mêmes problèmes, trente ans !”

2006… “La fin de leur monde”, les voix engagées de Akhenaton et Shurik’n résonnaient déjà à nos oreilles pour dénoncer un monde en pleine décomposition.
Est ce qu’on a vraiment cru qu’on irait vers le mieux ?… ou n’étions-nous “intellectuellement” pas prêts à envisager que ça pourrait être pire ?
L’espoir semblait encore permis : le, “ça ne peut qu’aller mieux.” qui achevait le morceau laissait entrevoir une possible prise de conscience…
Triste constat, 15 ans après…
“La faim de leur monde” est l’expression du combat qui continue et s’intensifie, malgré cette lassitude qui s’installe face à l’immobilisme et l’indifférence.
La plume toujours acérée de Akhenaton “ne lâche pas le morceau”, dénonce et alerte toujours et encore.
Le texte, dans la fantastique collection L’Iconopop, sera disponible dès demain dans votre librairie. Et la version musicale est à écouter en scannant le code fourni avec le livre !
AKHENATON

https://www.facebook.com/watch/?v=784862552455574

Maison-tanière de pauline delabroy-allard

“Je ne réponds plus à personne
Dans la maison tanière aphone
La solitude la retraite le recueillement
J’essaye de faire ça bien
Mais je monte le son
Quand je pense à toi”

De la naissance de son premier roman au nécessaire ressourcement après la publication de “Ça raconte Sarah”, Pauline Dlbroy-Allard nous ouvre sa maison tanière et les “rituels” qui ont été les siens dans ces deux moments de vie.
Visite guidée poétique et photographique de ses sources d’inspiration et de ses souvenirs, on se balade entre vinyls et vieux plafonds dans un texte intime et intimiste.
En refermant ses pages, effets secondaires constatés : une profonde envie de se poser à notre tour dans une tanière bien à nous.
L’Iconopop

Décomposée de clémentine Beauvais

“Décomposée” de Clémentine Beauvais, objet littéraire non identifié et absolument génial.
Un roman au ton aussi libre que les vers qui le composent et qui revisite sans complexe le texte “une charogne” de Baudelaire…
Ou comment la fascination morbide et voyeuriste du poète pour un cadavre en décomposition rencontré alors qu’il se promenait avec sa muse, Jeanne Duval, à donné naissance à un poème aujourd’hui connu de tous.
La plume de Clémentine Beauvais redonne vie à Grâce, “la charogne”, femme aux multiples facettes… prostituée, couturière, chirurgienne, faiseuse d’anges et ange vengeur de celles, nombreuses et sans voix, qui ont été à son image malmenées par les hommes.
Les voix de Jeanne, muse rebelle, et celle de Grâce se répondent, se racontent, entre déchéance et émancipation, et égratignent très justement le “grand poète” et les hommes en général…

Un texte engagé, féministe et jubilatoire publié chez L’Iconopop