L’intimité, d’Alice Ferney

Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s’est inscrite sur un site de rencontres. A travers leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, l’auteur illustre les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie.

Entre dialogue philosophique et comédie de mœurs contemporaine, le récit ausculte une société qui repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.

Les lettres d’Esther, de Cécile Pivot

Lorsqu’Esther propose cet atelier d’écriture sur le thème de la correspondance, ils sont cinq à tenter l’aventure : s’écrire, se raconter, se confier comme on le fait plus facilement avec des inconnus. Chacun révèle sa part d’ombre, ses peurs, ses regrets mais aussi ses espoirs. Des inconnus qui ne se seraient jamais adressés la parole mais qui, au fil des lettres, se dévoilent se confient, apprennent à se connaître et à s’apprécier malgré leurs différences.

Un beau roman qui fait la belle part à la correspondance qui oblige à prendre son temps, à peser ses mots et à s’exprimer autrement. Comme un moyen pour ces personnes cabossés d’aller de l’avant en se confiant et s’entraidant.

Danse, Isadora, de Evelyne Brisou-pellen

Isadora est née dans une Amérique coincée dans des valeurs austères, dans une famille pauvre mais dont là mère laisse ses enfants grandir entre esprit d’aventure et débrouillardise, riches de tout ce qui fait la vraie valeur de la vie. La jeune fille aime danser en liberté et veut révolutionner la danse en faisant découvrir une nouvelle manière de danser et de laisser les corps d’exprimer.
Un joli roman qui retrace l’enfance d’Isadora jusqu’à ce qu’elle connaisse le succès et devienne la précurseure de la danse moderne que l’on connait.