Des diables et des saintes, de Jean-Baptiste Andrea

Joseph offre sa musique sur les piano de rues, de gares, d’aéroports. Il joue Beethoven et à travers lui son histoire, son insupportable sœur, l’avion qui s’écrase, la rudesse des Confins, un disque des Stones dans une valise, la haine des batraciens, le parfum des lèvres à peines touchées… Il joue le mal et la joie qui font l’air de nos vies.

Un roman qui nous emporte et nous plonge dans le passé d’un adolescent livré à la dureté d’un orphelinat, marqué par les blessures de l’enfance, l’insouciance de la jeunesse, les rencontres qui changent une vie.

Si ça se trouve, le Diable n’a rien demandé. Si ça se trouve, il n’est pas né diable, c’était un bébé rose comme les autres. Peut-être qu’il a perdu ses parents, qu’on l’a envoyé dans un orphelinat, et que c’est là qu’il est devenu le diable.”

“Chacun pour soi n’était pas une devise égoïste. C’était une façon de dire, quand plus rien n’importait, que nous importions. Que nous valions quelque chose, puisque même abîmés, même déchirés, nous avions ce soi qu’il fallait préserver.

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