Cher corps, par Léa Bordier

12 auteures brossent 12 témoignages de femmes parlant librement de leur rapport au corps : Marie-Paule a milité pour la pilule dans les années 70, Aurélie a surmonté son anorexie, Mai et son rapport au corps passé 40 ans, Shonah a vécu 4 ans d’errance médicale pour vivre une sexualité épanouie, Blaise se considère agenre, Léna, 13 ans, se débat avec ses problèmes d’adolescente, et d’autres encore…

De beaux témoignages à lire et à faire lire à tous âges !

Quand nos souvenirs viendront danser, de Virginie Grimaldi

Lorsqu’ils apprennent que leur quartier va être détruit pour faire place à une école, les habitants de l’impasse des colibris s’insurgent : ces octogénaires retrouvent leur amitié distendue et sont prêts à tout pour avoir gain de cause. Marceline nous raconte leur combat, mais aussi les souvenirs de sa vie passée.

Un roman émouvant qui mêle histoire d’amour, de famille et d’amitié.

Aya, de Marie-Virginie Dru

Aya grandit sur une petite île au large du Sénégal. Après la mort de son père et le départ de son frère pour tenter sa chance en Europe, sa mère perd l’esprit et la laisse livrée à elle-même, insouciante et amoureuse du jeune Ousmane. Mais aussi sous les griffes de son oncle qui la viole. Lorsqu’elle se trouve enceinte à 12 ans, elle quitte tout pour Dakar…

Un roman fort qui mêle les espoirs et les rêves d’une enfant trop vite grandit à la désillusion d’un jeune migrant.

Songe d’une nuit d’Octobre, de Zelazny

En ce premier jour d’Octobre, le jeu peut commencer. Ils ont un mois pour faire leurs préparatifs et découvrir leurs adversaires et le lieux final, aidés par leurs compagnons à poils ou à plumes, dont Snuff notre narrateur. Le 31 lorsque la lune sera pleine, ouvreurs et fermeurs lutteront pour le retour – ou non – des Anciens Dieux…

Un petit texte plein d’humour où Jack l’Éventreur, Frankenstein, Dracula ou encore Sherlock Holmes s’affrontent dans un univers Lovecraftien.

Journal d’un Assassynth, de Martha Wells

Asassynth est un bio-androïde de sécurité qui a piraté sa propre interface pour gagner en autonomie, mais surtout pour avoir accès aux nombreuses chaînes de divertissements. Lorsque ses clients sont attaqués par un assaillant mystérieux, il outrepasse ses fonctions sans crainte d’y laisser des morceaux pour les protéger.

Un petit texte plein d’ironie qui interroge sur l’intelligence artificielle, la conscience, le libre-arbitre et la liberté.