Mers mortes, d’Aurélie Wellenstein

Dans un futur lointain, mers et océans ont disparus. Pour tout souvenir, la Terre est balayée toutes les six heures de marées fantômes, hantées par les spectres de créatures marines détruites par l’homme qui se vengent en emportant les âmes croisant leur route. Oural, jeune exorciste, est le seul rempart qui protège sa communauté. Mais bientôt un pirate aux idéaux fous l’emporte à ses côtés sur les terres désolées.

Un récit puissant et entraînant, au fort message écologique qui pointe l’irresponsabilité, l’égoïsme et la cruauté des hommes.

Moi, Peter Pan, de Michael Roch

Le livre donne la parole à un Peter Pan plein de questionnements, à l’innocence brisée par le départ de Wendy, qui ne se contente plus uniquement de vivre dans le présent du monde imaginaire. Il égraine ses idées ‘mal fagotées, encore lourdes d’inutilités’ et derrière les mots qu’il distille à sa tribu, c’est lui-même qui interroge ses doutes et sa tristesse, sa peur de tomber hors du Pays Imaginaire, sa peur de grandir.

Un conte onirique, philosophique et contemplatif, à savourer lentement, chapitre par chapitre, pour en apprécier la poésie et la profondeur.